Un péché qui n'est pas jusqu'à la mort... et la vie lui sera donnée. Il est difficile de déterminer ce que saint Jean appelle ici un péché qui n'est pas jusqu'à la mort, et un péché qui est à la mort. La différence ne peut pas être la même qu'entre les péchés qu'on appelle véniels et mortels ; car il dit que si un homme prie pour son frère qui commet un péché qui n'entraîne pas la mort, la vie lui sera donnée. péché mortel.

Et quand il parle d'un péché qui va jusqu'à la mort, et ajoute ces mots, je ne dis pas que quelqu'un devrait demander ce péché, on ne peut pas supposer que saint Jean dirait cela de tout péché mortel, mais seulement de certains péchés odieux qui sont très rarement remis, parce que de tels pécheurs se repentent très rarement. Par un péché donc qui n'est pas jusqu'à la mort, les interprètes entendent communément une apostasie volontaire de la foi, et de la vérité connue, quand un pécheur endurci par sa propre ingratitude devient sourd à toutes les remontrances, ne fera rien pour lui-même, mais court vers impénitence finale.

St. Jean ne dit pas non plus qu'un tel péché n'est jamais remis, ou ne peut pas être remis, mais a seulement ces mots, je ne dis pas que quelqu'un devrait demander la rémission de ce péché; c'est-à-dire, bien que nous devions prier pour tous les pécheurs quels qu'ils soient, pourtant l'homme ne peut pas prier pour de tels pécheurs avec une telle confiance d'obtenir toujours leurs requêtes, comme saint Jean l'a dit auparavant, v. 14. Quelle que soit l'exposition que nous suivons sur ce verset, notre foi nous enseigne à partir des saintes Écritures, que Dieu ne désire pas la mort d'un pécheur, mais qu'il se convertisse et vive.

Voir Ézéchiel xxxiii. 11. Bien que les « péchés des hommes soient comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ». (Isaïe i. 18.) C'est la volonté de Dieu que chacun parvienne à la connaissance de la vérité et soit sauvé. Voir Jean VI. 40. Il n'y a pas de péché si grand, mais que Dieu est prêt à pardonner, et a laissé le pouvoir à son Église de remettre les péchés les plus énormes ; de sorte qu'aucun pécheur n'a besoin de désespérer du pardon, et aucun pécheur ne périra par sa propre faute.

(Witham) --- Un péché jusqu'à la mort. Certains comprennent cela de l' impénitence finale, ou de mourir dans le péché mortel, qui est le seul péché qui ne peut jamais être remis ; mais, il est probable, il peut aussi comprendre sous ce nom le péché d'apostasie de la foi, et quelques autres péchés odieux qui sont rarement et à peine remis : et c'est pourquoi il donne peu d'encouragement à ceux qui prient pour ces pécheurs, à s'attendre à ce qu'ils demandent. (Chaloner)

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