LES

DEUXIÈME ÉPÎTRE DE ST. JOHN,

L'APTRE.

INTRODUCTION.

Les deuxième et troisième épîtres de saint Jean n'ont pas d'abord été reçues comme canoniques par toutes les Églises. Voir Eusèbuis et Saint-Jérôme, in Catalogo, et Tillemont, art. 9, sur Saint-Jean, p. 349. Le style montre suffisamment qu'ils ont été écrits par saint Jean l'évangéliste. Le temps et le lieu d'où ils ont été écrits sont incertains. Le dessein dans les deux est d'exhorter ceux à qui il écrit, à tenir ferme dans la foi du Christ contre tous les hérétiques séduisants, à s'aimer les uns les autres, etc.

(Witham) --- Mais bien que ces deux dernières épîtres de l'apôtre bien-aimé aient été fréquemment contestées jusqu'au quatrième ou cinquième siècle, à partir de cette période, elles ont été régulièrement reçues ; et même pendant les premiers âges [siècles], ils ont été fréquemment cités par plusieurs des saints Pères comme Écriture catholique. Cette courte épître peut encore être divisée en deux parties. La première, une félicitation à la dame qu'il nomme élue, dans laquelle il la félicite pour la foi et la vertu qu'il avait découvertes chez certains de ses enfants.

Il les exhorte, eux et leur mère, à être de plus en plus confirmés dans la charité, comme précepte essentiel et fondamental du christianisme, et dont la marque sans équivoque est l'observance des autres commandements. Cette partie va du début à la v. 6, inclus. La seconde, qui commence au v. 7, et continue jusqu'à la fin, est de les mettre en garde contre les erreurs de Simon, de Cérinthe, des Gnostiques et de Basilide, et prescrit la manière dont ils doivent se comporter envers ces séducteurs. Bien que le temps et le lieu soient incertains, il semble qu'il ait été écrit à partir d'Éphèse, lorsque l'apôtre gouvernait cette Église et toutes les autres d'Asie [Asie Mineure].

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