Ver 1. Des Grecs contre les Hébreux. [1] Par les Grecs sont souvent compris les païens ou les païens, comme Actes XIV. 1, xviii. 4., &c., mais ici par Grecs (que certains traduisent hellénistes ou grecs) nous pouvons entendre ces nouveaux chrétiens convertis, qui avaient été juifs auparavant, mais qui étaient nés dans des endroits où la langue grecque était parlée ; comme par les Hébreux, on peut entendre ceux convertis à la foi chrétienne, qui étaient de race juive, nés et avaient le pain dans ces lieux, où ils ne parlaient pas le grec, mais le syriaque, qui était alors la langue des Juifs.

Cette différence est fondée sur le texte grec. --- Leurs veuves ont été négligées; c'est-à-dire qu'ils semblaient moins considérés, ou moins favorisés dans les distributions quotidiennes, que ceux de la race juive, et parlaient la langue des Juifs, telle qu'on la parlait alors en Palestine. (Witham) --- Ils étaient très probablement tous les deux d'origine juive, et recevaient leurs différentes appellations selon la langue qu'ils parlaient.

Les premiers étaient aussi fréquemment appelés hellénistes. (Calmet) --- Il n'est pas certain en quoi les veuves grecques étaient méprisées. Les uns s'imaginent qu'on donnait la préférence à leurs rivaux dans la répartition des charges, qu'ils étaient affectés aux charges les plus basses et opprimés par trop de travail. Mais il est plus naturel de supposer que ses plaintes concernaient les aumônes distribuées, et que les nécessités des deux parties n'étaient pas comblées sans apparence de partialité.

(Ménochius) --- Pour le chap. iv. nous lisons non plus qu'il n'y en avait aucun parmi eux qui en manquât ; et la distribution était faite à chacun, selon qu'il en avait besoin ; et la multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme. Mais rien dans les institutions humaines n'est assez bon pour ne pas exiger une réforme occasionnelle, soit par la méchanceté, soit par la négligence de l'homme. (Estius, à un endroit différent)

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