La ville sainte, ils la fouleront aux pieds quarante-deux mois. [1] C'est-à-dire que les Gentils et les Juifs seront autorisés à persécuter l'Église et les fidèles serviteurs de Dieu ; mais seulement pour un temps court, exprimé par quarante-deux mois, comme ailleurs par douze cent soixante jours, et aussi par un temps, et des temps, et un demi-temps, qui, comme l'observe saint Jérôme, est d'un an, et deux ans et demi, qui sont trois manières différentes de parler par années, par mois et par jours, ne doivent signifier que que Dieu ne permet jamais à ses fidèles d'être soumis à une persécution violente pendant une longue période. (Avec H)

[BIBLIOGRAPHIE]

Atrium autem quod est foris, grec : ten aulen exothen, pas grec : esothen comme dans certains manuscrits. --- Dr. Wells, quand il nous dit, au troisième verset de ce chapitre, que le consentement de l'Église primitive et leur autorité irréprochable, exigent que par les deux témoins nous comprenions Henoch [Enoch] et Elias [Elijah], semble en être convaincu par l'autorité (comme il l'imagine) du Dr.

Saisir. C'est ce que nous trouvons par ses propres mots, (p. 79) « J'entendrai », dit-il, « joindre une note du défunt le plus savant et pieux divin, le Dr Grabe, en référence à cette question, dans un passage de St. Irenæus, lib. v., chap. v. It is note 4, in p. 405, Oxon. Edit. et s'exprime ainsi dans les propres mots du docteur : Disputationem de loco in quam Deus transtulerit et huc usque viventes conservarit Enochum et Eliam Augustinus indicavit ad fidem non pertinere, at cum hic Irenæus doceat Apostolorum discipulos et (N.

B.) auditores dixisse, &c. Et la note du Dr Wells se termine par ces mots : Plures alios legendo notes licet. Après cela, le Dr W. ajoute : J'ai pris la peine de transcrire toutes ces citations, afin que le lecteur puisse voir combien généralement les Pères sont d'accord sur cette question. Et le même Dr Wells un peu après : Sur quoi, dit-il, le bon docteur (Grabe) ajoute en référence à lui-même : mihi parum tutum videtur aliter nunc sentire.

Et si tous les autres avaient la même estime pour les Pères, et la même opinion modeste d' eux-mêmes, il serait vite enlevé cette grande et malheureuse différence d'opinions, qui est maintenant dans l'Église, sur les points de religion. , pas moins que le Dr Wells, que tous les autres avaient la même estime des Pères, et la même opinion modeste d'eux-mêmes en tant qu'auteur de cette note, et de celui qui a écrit, mihi parum tutum videtur aliter nunc sentire.

Par de telles dispositions de soumission à la doctrine délivrées ou attestées par le consentement des Pères primitifs, pourraient être rapidement enlevées les malheureuses différences de points de religion entre nous et tous les prétendus réformateurs, qui, en opposant leur jugement privé à l'autorité de l'Église catholique, ont apporté ces différences. Luther a ouvert la voie : peu m'importe, dit-il, si mille Cypriens, mille Augustins sont contre moi, etc.

Mais je suis pleinement persuadé que le Dr W. ne savait pas que toute cette note latine, avec les citations des Pères, et avec ces mots sur eux, (mihi parum tutum videtur aliter nunc sentire) ne sont pas les mots des savants et pieux divin, docteur Grabe, mais se trouvent mot pour mot dans la troisième note de Franciscus Feuardentius, dans son édition parisienne de Saint-Irénée, en l'an 1576, p. 322, d'où ils ont été tirés plus de cent ans après par le Dr.

Saisir. Si le Dr W. avait remarqué qu'il s'agissait des paroles d'un adversaire aussi chaleureux de la prétendue réforme que Feuardentius, je doute qu'il aurait donné de si hautes félicitations au véritable auteur, avec une note sur ces paroles de Feuardentius, mihi parum tutum videtur, &c. Mais je suis heureux que le Dr Grabe et le Dr Wells soient du même avis que l'auteur de la note.

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