De sang, et autorisé à tuer le meurtrier, (Ménochius) s'il le trouve hors d'une de ces villes. Voir Nombres xxxv. 6., et Deutéronome XIX. 4. La vengeance n'a jamais été licite : mais poursuivre les contrevenants devant les cours de justice, (Calmet) ou conformément à la loi de Dieu, ne peut jamais mériter le blâme. (Haydock) --- Si certains des saints de l'ancienne loi semblent avoir pris plaisir à se venger, leurs expressions doivent être expliquées dans un sens favorable.

David, qui est accusé de ce crime, (Calmet) repousse l'accusation avec horreur, Psaume VII. 5. Les maux qu'il dénonce à ses adversaires, étaient des prédictions de ce qu'ils avaient raison de s'attendre, Psaume lvii. 11., et Jérémie xi. 20. (Haydock) --- Si certains Juifs considéraient la vengeance comme légale, cela ne peut pas être un sujet de surprise, quand nous réfléchissons que même certains, qui ont appris la douce loi de l'évangile, se croient liés, en certains cas, pour venger un affront.

(Calmet) --- Jusqu'ici les maximes du monde ont supplanté le christianisme dans leur poitrine ! Combien sévèrement Jacob réprimande-t-il ses enfants pour ce qu'ils avaient fait aux Sichémites, bien qu'ils pensaient à tort que l'affront fait à leur sœur les justifierait ! (Genèse xxxiv.) (Haydock)

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