Israël, qui était dans son armée, et dont il reçoit les oreilles pour sa part du butin. (Calmet) --- Mais comme ceux qui restaient chez eux recevaient une part du butin, et viendraient sans doute féliciter Gédéon de sa victoire, il semble également probable que cette offre de la dignité royale lui fut faite en pleine assemblée du peuple, (Haydock) qui est grandement à l'honneur de ce vaillant homme.

(Ménochius) --- Les gouverner. On voulait lui conférer une dignité qu'il ne possédait pas maintenant, et qu'il refusait absolument, étant, selon lui, incompatible avec la théocratie. Cela montre que ce n'était pas la dignité de juge qu'il conserva jusqu'à sa mort, mais celle de roi, qui déplut tant à Dieu, lorsque les Israélites résolurent de l'établir parmi eux, 1 Rois VIII. 7. (Ménochius ; Tirinus ; Grotius ; Calmet) --- Josèphe ([Antiquités ?] v.

8.) pense que Gedeon a souhaité démissionner de l'ancienne dignité, mais a été contraint de la conserver quarante ans. Les juges étaient choisis par Dieu, et agissaient comme ses lieutenants, de sorte que le peuple n'ayant aucune part à son élection, le Seigneur seul était considéré comme le roi d'Israël. Certains sont d'avis que le peuple a souhaité, à cette occasion, rendre la dignité héréditaire. (Calmet) --- Serarius pense qu'ils ont fait une offre du pouvoir royal à Gedeon, à son fils et son petit-fils, seulement.

Mais il semble plutôt qu'ils voulaient faire toute l'autorité souveraine à sa famille (Ménochius) si grand qu'ils eussent le sentiment de son courage, de sa modération et de sa juste sévérité, dont il avait donné des preuves si éclatantes. (Haydock)

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