car maintenant nous vivons, si vous vous tenez ferme dans le Seigneur.

L'apôtre reprend ici la pensée de 1 Thesaloniciens 3:1 , en se référant à nouveau à son inquiétude constante à leur égard : t'avait tenté et notre labeur avait été jeté. L'intérêt personnel de l'apôtre pour la question est ici mis en évidence par son passage du pluriel au singulier.

Les Thessaloniciens avaient éprouvé des souffrances ; lui, de son côté, avait fait ce qu'il pouvait pour les maintenir fermes dans la foi. Son anxiété pour eux ayant atteint le point où il ne pouvait plus supporter le suspense, Timothée avait été envoyé comme son représentant pour obtenir des informations concernant leur position dans la foi. Car, comme Paul le dit à ses lecteurs, il y avait toujours un danger que le diable puisse réussir à les piéger et ainsi rendre inutile tout son dur labeur dans leur ville et frustrer tout son labeur en leur faveur.

Le même danger menace les chrétiens d'aujourd'hui. Soit le diable les conduit à une fausse sécurité et crée ainsi une attitude d'indifférence, soit il leur fait subir des persécutions, les faisant renier leur foi.

Maintenant, cependant, l'inquiétude de l'apôtre s'était apaisée: Maintenant, cependant, Timothée étant venu de vous et nous ayant apporté la bonne nouvelle de votre foi et de votre amour, et que vous avez toujours un bon souvenir de nous, désireux ardemment de voir nous, de même que nous devons aussi vous voir, c'est pourquoi nous avons été consolés, frères, à votre sujet, dans toute notre détresse et notre détresse, par votre foi, car maintenant nous vivons si vous demeurez fermes dans le Seigneur.

Timothée avait maintenant rejoint l'apôtre à Corinthe, et c'était son rapport qui avait poussé l'apôtre à écrire ces lignes immédiatement. De bonnes nouvelles qu'il avait apportées, un excellent récit de leur foi et de leur amour. L'Evangile n'avait pas été prêché au milieu d'eux en vain. Cela n'avait pas seulement fait travailler la foi dans le cœur des Thessaloniciens, mais cela les avait gardés dans la foi, et cela avait porté le fruit de la foi dans leur vie, l'amour envers Dieu et leurs semblables.

Leur attachement à l'apôtre était aussi toujours aussi chaleureux ; ils se souvenaient encore de lui avec bonté, ils étaient remplis d'un désir anxieux de le voir, leur empressement à cet égard égalant le sien. Tous ces facteurs se sont combinés pour donner à Paul le plus grand confort et la plus grande joie. Au milieu de tous ses propres troubles et afflictions, il en était au moins pleinement satisfait. Leur persévérance dans la foi était pour lui une telle source de consolation que toutes les considérations de son propre état se sont réduites à l'insignifiance.

Il se sentait rafraîchi, revigoré, il était plein de la vraie joie de vivre. S'ils voulaient rester fermes dans le Seigneur, dans la foi, il considérerait qu'il n'a pas vécu et qu'il ne vivait pas en vain. C'était un appel destiné à stimuler les Thessaloniciens à leurs plus grands efforts dans leur vie chrétienne.

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