Maintenant, par conséquent, vous, avec le Conseil, signifiez au capitaine en chef qu'il vous le fera descendre demain comme si vous vouliez demander quelque chose de plus parfaitement le concernant ; et nous, ou jamais il s'en approche, sommes prêts à le tuer.

Il n'est pas difficile d'imaginer ce qui s'est passé dans l'assemblée des Juifs après que Paul leur ait été arraché par les soldats romains, comment ils se blâmaient et se maudissaient les uns les autres pour leur sottise en laissant leur victime s'échapper, comment ils juraient de trouver un moyen d'éliminer le prédicateur haï du Christ à la première occasion. Et cette chance s'est apparemment offerte bientôt. Car, le lendemain, les Juifs, un certain nombre d'entre eux, exceptionnellement violents dans l'expression de leur haine contre Paul, formèrent un complot, en se liant solennellement par un serment d'exécration, se mettant sous anathème, se rendant responsables aux châtiments les plus terribles de Dieu au cas où ils auraient mangé ou bu avant d'avoir tué Paul.

Ces quarante juifs étranges qui se sont ainsi rendus coupables d'une utilisation presque incroyablement blasphématoire du nom de Dieu appartenaient très probablement à cette classe de fanatiques féroces connus sous le nom d'assassins, qui ne reculaient devant aucun crime dans l'intérêt de ce qu'ils croyaient être la véritable orthodoxie. De toute évidence, ils étaient assez sûrs de leur terrain, car ils n'hésitaient pas à venir voir les grands prêtres et les anciens et leur présenter leur plan, non pas officiellement peut-être, mais dans l'attente d'une reconnaissance et d'une approbation officieuses.

Ils leur ont dit franchement qu'ils s'étaient engagés sous une grande malédiction à ne prendre aucune nourriture jusqu'à ce qu'ils aient tué Paul. Mais ils avaient besoin de la coopération des grands prêtres pour mener à bien leur plan meurtrier, leur suggestion étant, brièvement, que les dirigeants juifs devraient faire savoir au tribun romain qu'ils avaient l'intention, avec l'ensemble du Synedrion, de faire un examen plus précis de le cas de Paul, comme s'ils voulaient juger de son affaire avec plus de précision.

C'est pourquoi le tribun doit conduire le prisonnier jusqu'à eux. Et les assassins étaient prêts, ils étaient parfaitement préparés, à assassiner Paul en chemin, avant même qu'il ne s'approche du lieu de l'assemblée, afin qu'aucun soupçon ne s'attache aux membres du Sanhédrin quant à la complicité du crime. . C'était vraiment un stratagème diabolique, apparemment destiné à réussir. Ainsi la haine du monde contre les confesseurs du Christ à ce jour n'hésitera pas à user de mesures extrêmes, de serments blasphématoires et de complots et de meurtres, pour entraver le cours de l'Évangile.

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