Alors le capitaine en chef laissa partir le jeune homme, et lui dit : Ne dis à personne que tu m'as montré ces choses.

Nous avons ici la première et la seule référence directe à la famille à laquelle appartenait Paul, le fils de sa sœur, son neveu, étant introduit dans l'histoire. On ne peut déterminer si la sœur de Paul vivait à Jérusalem ou si le jeune homme était venu pour la fête de la Pentecôte. D'une certaine manière, ce jeune homme a entendu parler du complot, a reçu toutes les informations concernant le plan des Juifs, leur embuscade.

Sa hâte ressort du texte, car il apparut tout à coup à Antonia, les rejoignit et entra dans la caserne. De toute évidence, les amis de Paul ont été autorisés à lui rendre visite, et donc personne ne s'est opposé à ce que le jeune homme aille le voir. Alors il a annoncé, raconté, à Paul toute l'histoire. Paul comprit aussitôt que le complot ne pouvait être déjoué qu'en observant le plus grand secret, que le manque de prudence risquait de précipiter une crise grave.

Alors il appela l'un des centurions et lui demanda de conduire le jeune homme chez le commandant, puisqu'il avait une annonce à lui faire, avait des nouvelles à lui annoncer. En conséquence, le centurion fit accompagner le jeune homme chez le chiliarque, où il le présenta en lui faisant remarquer que Paul, le prisonnier, l'avait appelé et lui avait demandé de lui conduire ce jeune homme, car il avait quelque chose à lui dire.

Le chiliarque sentit tout de suite qu'il devait y avoir quelque chose d'inhabituel dans l'air, et c'est pourquoi il, avec un tact fin et un geste rassurant, prit le jeune homme par la main et l'entraîna à part et lui demanda : Quelles sont les nouvelles que vous avez pour moi? Ce traitement a donné à l'informateur la confiance nécessaire, et il a rapidement raconté son histoire, ajoutant des touches qui révèlent son profond intérêt. Les Juifs s'étaient concertés, avaient fait le projet, de demander au commandant de la garnison de faire descendre Paul au Synedrion, comme s'il voulait examiner son cas plus précisément, l'examiner avec plus de soin que la veille.

Et ici, l'excitation prend le dessus sur le narrateur, et il exhorte sincèrement le chiliarque à ne pas leur faire confiance, car plus de quarante Juifs étaient en embuscade, tous s'étant engagés sous une terrible malédiction à ne manger ni à boire. jusqu'à ce qu'ils aient écarté Paul, jusqu'à ce qu'ils l'aient tué. Et même maintenant, ils étaient prêts, n'attendant que la promesse du tribun romain.

Ce serait leur signal pour se préparer à l'assaut meurtrier. C'est ainsi que le Seigneur a, et de la même manière qu'il le fait maintenant, contrecarrer les mauvais desseins des ennemis de l'Église et de ses serviteurs. Sans sa permission, pas un cheveu de leur tête ne peut tomber par terre. Avec un avertissement quant à la nécessité du secret le plus strict, Lysias congédia le jeune homme.

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