Et certains croyaient les choses qui ont été dites, et d'autres non.

Lorsque Paul eut lancé son appel pour qu'un accord leur soit conclu, les Juifs lui dirent franchement qu'ils n'avaient reçu aucune communication écrite ou verbale qui lui fût personnellement défavorable ; les lettres qu'ils n'avaient pas reçues de Judée, et aucun des frères qui étaient venus à Rome au cours des dernières années n'avait rapporté quoi que ce soit de mal contre lui. Mais ils jugeaient bon et convenable d'entendre de Paul lui-même ce qu'il pensait, de se faire ses idées sur l'ensemble de la situation, car en ce qui concernait cette nouvelle secte, ils savaient qu'elle trouvait partout contradiction et opposition.

Le bruit s'était répandu que les chrétiens étaient une secte athée et méchante, à détester et à abhorrer par toute l'humanité. Mais avec l'idée d'être juste et d'entendre l'histoire de Paul à sa manière, les principaux Juifs de Rome ont fixé une date à laquelle ils viendraient en plus grand nombre à son lieu d'hébergement. A tous, Paul expliqua et expliqua, non pas tant pour justifier sa propre conduite que pour témoigner de Christ, le royaume de Dieu, leur montrant ce que signifiait le terme, de quelle manière ils pourraient entrer dans ce royaume merveilleux, quelle foi était , plaçant toujours au centre de son discours persuasif Jésus le Sauveur.

Du matin au soir, il a fait de son mieux pour les convaincre concernant Jésus, à partir de la loi de Moïse, des livres historiques de l'Ancien Testament, des livres des prophètes, prouvant par une comparaison avec la vie de Jésus qu'il doit être le Messie promis. C'était un jour de bénédictions du Seigneur, de son appel miséricordieux à tous ceux qui étaient présents. Mais le résultat était l'habituel dans des circonstances similaires.

Certains étaient convaincus par ce que Paul disait, mais d'autres étaient obstinés et refusaient de croire. Aussi convaincantes et accablantes que soient les preuves, certaines personnes persisteront à endurcir leur cœur contre l'influence gracieuse de l'Évangile et ainsi à mépriser la grâce de Dieu qui leur est offerte.

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