Les pharisiens dirent donc entre eux : Voyez-vous comment vous ne dominez rien ? Voici, le monde est parti après Lui.

L'ovation faite à Jésus le jour de son entrée à Jérusalem n'aurait probablement jamais atteint de telles proportions, n'eût été le fait que les témoins de la résurrection de Lazare répandirent la nouvelle de toutes parts. Ils avaient été présents à cette occasion ; ils avaient entendu le tout de Jésus alors que l'homme gisait encore dans sa tombe ; ils avaient vu Jésus ressusciter le mort et le ramener à la vie.

Ce miracle fit donc à Jésus l'objet d'un si grand intérêt à cette époque, la connaissance qu'il avait été accompli fit sortir de nombreuses personnes avec la multitude qui en d'autres circonstances seraient probablement restées chez elles. Pour le moment, le sentiment était fortement en faveur du Christ. Et les pharisiens, les dirigeants du peuple, ont dû reconnaître leur impuissance face à une telle acclamation populaire.

Ni les menaces ni les excommunications n'avaient d'effet sur le peuple ; tous, d'un commun accord, prirent le parti de Jésus. Les Pharisiens durent donc admettre leur échec. Malgré tous leurs plans rusés, ils n'ont pas pu mettre Jésus en leur pouvoir. Quand son heure est venue, il est venu de son plein gré, il a pris sur lui la souffrance et la mort pour le bien du monde. Il s'est livré entre les mains de ses ennemis, comme il l'avait prévu et à son heure.

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