ajouta encore ceci surtout, qu'il enferma Jean en prison.

Le témoignage intrépide de Jean fit une forte impression sur le peuple dans son ensemble. L'attente et la conjecture populaires étaient qu'il pourrait être le Christ promis. Cette opinion gagnait du terrain très rapidement, le peuple débattant la question avec une grande véhémence. Mais lorsque ce mouvement a été porté à l'attention de Jean, il s'est rapidement opposé et a fait tout ce qu'il pouvait pour supprimer sa propagation.

Sa déclaration semble avoir été une déclaration officielle, solennelle et publique. Son baptême était celui d'un serviteur exécutant des ordres : il baptisait avec de l'eau seulement. Celui dont il préparait la venue pour la venue, serait tellement plus puissant et plus fort que Jean ne se sentirait pas digne de lui rendre le plus bas service d'esclave, celui de dégrafer et de porter ses sandales. Christ baptiserait du Saint-Esprit et de feu.

Dans et par l'Évangile, il donne aux pécheurs son Saint-Esprit pour le renouvellement de leur cœur, pour la sanctification de leur vie. Son pouvoir aurait les propriétés purifiantes et nettoyantes du feu. Cela donnerait aux pécheurs la force de faire ce que Jean exigeait, des fruits de vie dignes de la repentance. Mais malheur à ceux qui ont refusé d'accepter ce Sauveur avec son Saint-Esprit. De même que le cultivateur sépare la paille du blé par un usage prudent et répété de l'éventail, ramasse le blé dans son grenier, mais brûle la paille inutile, de même le Christ, en tant que Juge du monde, traitera ceux qui ont été pesés. et trouvés insuffisants, qui ont l'apparence extérieure et le comportement de vrais croyants, mais manquent de foi vraie et sanctifiante.

Le feu inextinguible dans l'abîme de l'enfer sera leur lot. Mais tandis que Jean rendait ainsi principalement témoignage au sujet de Christ, il parla beaucoup d'autres choses au peuple, à la fois sous forme d'exhortation et sous forme de pure prédication de l'Evangile ; il a fait le travail d'un vrai évangéliste. Mais il ne pouvait pas continuer son travail très longtemps sans ingérence. Avec la franchise du prédicateur de vérité, il n'hésita pas à réprimander Hérode, le tétrarque de Galilée, pour son union adultère avec Hérodias, sa nièce et la femme de son demi-frère Philippe (pas le tétrarque de la région d'outre-mer de Tibère).

Et la réprimande de Jean ne se limitait pas au péché d'Hérode avec Hérodias, mais incluait plutôt tous ses méfaits, d'injustice, de cruauté, de luxe, etc. Et ainsi Hérode se sentit contraint de mettre Jean en prison, s'en contentant pour le moment. Les développements ultérieurs que Luc ne relate pas. Bien que le traitement accordé aux ministres et aux confesseurs de l'Evangile n'atteigne pas souvent ce point culminant de nos jours, la même inimitié envers leur confession ouverte de la vérité et leur témoignage courageux contre le mensonge et toute forme de péché est à l'étranger dans notre pays aujourd'hui.

Comme Hérode a rejeté la miséricorde de Dieu et a accompli la mesure de ses péchés, tant d'incroyant et d'ennemi du Christ essaient d'étouffer la voix de sa conscience par des actes de violence contre des chrétiens sincères.

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