Car en vérité, je vous le dis, quiconque dira à cette montagne : Enlève-toi, et sois jeté dans la mer, et ne doutera pas dans son cœur, mais croira que ce qu'il dit arrivera, il aura tout ce qu'il dira.

Ce fut le mardi matin que Jésus passa de nouveau près du figuier avec ses disciples. La malédiction de Jésus avait pris effet ; l'arbre entier, depuis les racines, était flétri et mort. La veille au soir, les choses étaient dans l'ombre et les apôtres pouvaient donc facilement ignorer l'état de l'arbre, d'autant plus que leurs esprits étaient probablement occupés à d'autres questions. Mais dans la claire lumière du matin, l'arbre se détachait si bien des autres que Pierre se souvint de l'incident de la veille.

D'une manière mi-satisfait et mi-effrayé, il attira l'attention du Seigneur sur le résultat de sa malédiction. Jésus procède alors à donner aux disciples une deuxième leçon du miracle, une qui s'applique à eux-mêmes et aux chrétiens de tous les temps. Il leur imprime son thème de prédilection, à côté de l'annonce de l'Evangile. La foi en Dieu, la confiance envers Dieu, la confiance absolue en Lui est requise dans le royaume du Christ.

Solennellement, il leur déclare qu'un tel dépôt a des propriétés de déplacement de montagne, que rien ne peut y résister. Mais la confiance doit être absolue, sans réserve, non teintée du moindre doute. Avec le commandement et la promesse de Dieu devant nous, rien n'est impossible. Un chrétien, dans la plupart des cas, n'atteint pas l'objectif pour lequel il s'efforce parce qu'il y a une certaine appréhension, un doute dans son cœur quant à la possibilité de réaliser le plan.

De telles natures vacillantes et incertaines vont à l'encontre des fins de la foi. Et l'outil et l'arme de la foi, par lesquels elle accomplit ses grandes actions et remporte ses victoires, comme Jésus l'impressionne sur ses disciples, c'est la prière.

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