Maintenant à Dieu et à notre père la gloire aux siècles des siècles ! Amen.

L'apôtre reporte maintenant l'attention de ses lecteurs sur les Philippiens et leur don, sa délicatesse et sa tendresse ne voulant pas leur laisser l'impression de ne pas apprécier pleinement leur prévenance et leur amour : bien que tu as partagé mon affliction. C'était vraiment un bon travail de se souvenir de lui ainsi. C'est aussi aujourd'hui une bonne chose et louable si tous les chrétiens prennent bien soin de leurs pasteurs dans les dons de ce monde. C'est une preuve de leur amour et de leur appréciation de l'Évangile.

Paul mentionne maintenant des exemples de la générosité des Philippiens : Mais vous savez aussi, Philippiens, qu'au début de l'Évangile, lorsque je suis parti de Macédoine, aucune église n'a communiqué avec moi en matière de donner et de recevoir, à part vous seulement. Car aussi à Thessalonique tu m'as envoyé une et une deuxième fois pour mon besoin. Paul fait l'éloge du fait que les Philippiens, qu'il distingue par l'utilisation de leur nom, avaient excellé dans ce travail particulier de prendre soin de ses besoins corporels.

C'était à l'époque où il est venu pour la première fois en Macédoine, lorsqu'il avait prêché l'Évangile à Philippes, puis avait poursuivi son voyage jusqu'à Thessalonique, située à seulement 100 milles romains (environ 92 anglais) à l'ouest sur la Via Egnatia. Pendant le séjour de Paul à Thessalonique, la congrégation de Philippes s'était souvenue à plusieurs reprises de lui avec des cadeaux de gratitude ; ils avaient pris soin de lui quand il était dans le besoin, un exemple certainement splendide pour toutes les congrégations chrétiennes.

Mais en louant les Philippiens, Paul ne veut pas créer une fausse impression : Non pas que je cherche le don, mais je cherche le fruit qui abonde sur votre compte. Ce n'était pas l'objet de Paul en rappelant leur bonté dans le passé ; il ne leur donnait pas un indice pour lui envoyer d'autres cadeaux. Il ne s'intéressait pas tant, et pour sa personne, au don extérieur qu'à l'évidence qu'il présentait comme étant le fruit de leur foi, qui serait à leur compte.

Le compte en leur faveur serait largement accru par de telles manifestations de leur foi en l'amour. Ils recevraient en temps voulu leurs retours, la récompense de la grâce en pleine valeur. L'éternité révélera combien de dons d'amour les individus et les congrégations ont faits pour la cause et aux ministres du Christ.

Il n'y avait pas lieu de s'inquiéter pour lui : mais j'ai tout et j'ai l'abondance ; Je suis comblé, ayant reçu d'Epaphrodite les choses de toi, une odeur de douceur, un sacrifice agréable et agréable à Dieu. Depuis que le messager de la congrégation philippine, Epaphrodite, avait remis leur générosité, Paul avait maintenant plus que ses besoins immédiats requis ; il n'avait plus rien à souhaiter, il avait non seulement l'abondance extérieure, mais aussi la satisfaction intérieure.

Il appelle leur don une saveur de douceur, comme les sacrifices de l'Ancien Testament qui plaisaient à Dieu. Leur œuvre d'amour était agréable à Dieu, elle trouvait grâce à ses yeux ; cela lui plaît quand les congrégations montrent leur amour pour les dons spirituels qu'elles ont reçus en transmettant à leurs maîtres leurs biens terrestres.

Paul fait maintenant les retours qu'il peut faire : Mais mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse dans la gloire en Jésus-Christ. A Dieu, cependant, et à notre Père soit la gloire pour toujours et à jamais ! Amen. C'est une prière que Dieu satisfasse à tous les besoins des frères philippins. Ce qui leur manque encore en dons spirituels, en connaissance du Christ, Dieu pourvoira, et abondamment, avec les possibilités infinies de ses richesses.

Si les croyants pourvoient aux besoins physiques de leurs pasteurs dans un esprit de véritable amour et de foi, Dieu laissera cette bonne œuvre contribuer à leur croissance spirituelle. Puisqu'Il possède toutes les richesses, tant dans le domaine physique que spirituel, Il peut fournir et donner des dons spirituels d'une variété et d'une richesse infinies. Car les plus grandes richesses sont celles de la gloire de Jésus-Christ. Quels que soient les bons dons en richesses spirituelles que Dieu accorde, ils ont été rendus possibles grâce à l'œuvre de médiation et au sacrifice par procuration de Christ.

Tous les dons et bénédictions spirituels sont à nous en Lui. Et Dieu les donne aux croyants pour l'amour de Christ. Pour cette raison, toute gloire sera donnée à Dieu, qui est aussi notre Père, le Père de tous les croyants en et par Jésus. Cette louange et cette gloire lui seront rendues comme son dû pour toujours et à jamais. Amen. Ainsi Paul, selon sa coutume, termine par une doxologie, par une expression de louange au Seigneur, le Donneur de tous les bons dons.

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