Donc, autant qu'en moi, je suis prêt à vous prêcher l'Evangile qui êtes aussi à Rome.

A la raison donnée ci-dessus, qu'il voulait donner aux frères de Rome quelque don spirituel et se fortifier avec eux, Paul ajoute ici une explication du point de vue de sa charge d'apôtre des Gentils. Il ne veut pas qu'ils ignorent le fait qu'il avait souvent eu la ferme intention de venir à eux, Actes 19:21 .

Jusqu'à présent, il avait été empêché d'accomplir son dessein, chap. 15h20-22. Ce n'était pas le manque d'intérêt pour eux, l'indifférence à l'œuvre accomplie au milieu d'eux, qui l'avaient tenu à l'écart, car il était pleinement conscient de sa position d'apôtre de Jésus-Christ auprès des Gentils. Il était impatient d'avoir du fruit parmi les Romains aussi, de voir quelques personnes ajoutées à la congrégation à la suite de ses travaux évangéliques, tout comme il avait vu de tels résultats parmi d'autres nations païennes ; il voulait cueillir du fruit pour la vie éternelle, Jean 4:36 .

Les âmes qu'un prédicateur de l'Évangile gagne par son témoignage sont considérées par le Seigneur comme des fruits, comme des gerbes de la moisson, et c'est pourquoi Paul désirait travailler au milieu de la capitale du monde, pour gagner plus d'âmes pour le grand moisson spirituelle.

Toute cette inquiétude et ce désir, donc, Paul fonde sur l'obligation qu'il sent reposer sur lui, en ce qui concerne la prédication de l'Evangile. Aux Grecs, ceux qui connaissaient la langue grecque et la plus haute culture des Romains, ainsi qu'aux barbares, les gens qui ne connaissaient pas ces avantages ; aux sages selon la norme de ce monde aussi bien qu'aux ignorants et aux ignorants, il était débiteur, il se considérait comme redevable.

Il sentit qu'il leur devait l'Évangile de Jésus-Christ ; il ne pouvait se reposer qu'après avoir acquitté cette dette. C'est pourquoi sa volonté était orientée vers l'accomplissement de cette fin : lui, de son côté, était tout à fait préparé et prêt, sa disponibilité était un fait, il voulait aussi prêcher l'Évangile à Rome. Cette assurance, si bien étayée, était sans doute suffisante pour écarter les scrupules ou les doutes que les frères de Rome auraient pu entretenir sur le sentiment personnel du grand apôtre à leur égard.

Note : L'Evangile du Christ est destiné aux nations non civilisées aussi bien qu'aux civilisées ; la barbarie est aussi peu un obstacle à la propagation de l'Evangile que la culture et l'apprentissage du monde sont une aide à sa propagation. Marc aussi : les chrétiens doivent à tout moment ressentir l'obligation de prêcher l'Évangile qui repose sur eux ; tant qu'il y aura même un individu dans le monde pour qui aucun effort n'a été fait pour lui faire connaître le glorieux Évangile de Jésus-Christ, tant qu'il y aura une dette envers les chrétiens ; il est temps que nous nous hâtions avec l'acquittement de cette dette.

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