Ésaïe 3:13-26

Vanité et luxe égoïste condamnés

Ésaïe 3:13 ; Ésaïe 4:1

Ce paragraphe s'ouvre sur la figure majestueuse de Jéhovah lui-même, qui se lève pour juger les malfaiteurs et plaider la cause des pauvres. Le prophète énumère les babioles des femmes d'Israël, qui s'étaient livrées au luxe et à la corruption. La femme est la prêtresse et la prophétesse du foyer et de la religion, et lorsqu'elle abandonne le niveau d'influence spirituelle pour celui de la parure physique, le sel a perdu sa saveur et l'ensemble de la république en souffre.

La virilité d'une terre est perdue, moralement et spirituellement, quand la femme tombe de son haut domaine ; et il ne pouvait y avoir aucun espoir pour Jérusalem jusqu'à ce que le feu divin ait consumé la saleté de ses filles, et l'égoïsme oppressant de ses fils. Alors, une fois de plus, chaque foyer de Jérusalem aurait les mêmes signes bénis de la présence divine que ceux qui avaient été accordés autrefois au Tabernacle : la nuée obscure le jour et la lueur du feu Shekinah la nuit. Réclamons-les aussi pour nos maisons !