L'apôtre soumet maintenant certains dons à l'épreuve de l'amour. Prophétiser est souhaitable parce qu'il édifie les autres. Quant aux Langues, ensuite. C'était un don qui permettait aux hommes de parler à Dieu, peut-être dans la prière, peut-être dans la louange, très probablement dans les deux sens ; son effet sur l'homme qui avait le don était de fortifier sa vie spirituelle. Son effet sur les autres n'avait de valeur que s'il était accompagné d'une interprétation. L'apôtre a déclaré que s'il venait à lui en parlant en langues, cela ne leur profiterait pas. Si un homme avait le don des langues, il devrait aussi prier pour le don d'interprétation.

Il a ensuite déclaré l'effet produit par le principe erroné de désirer des cadeaux. Là où, au lieu de la manière la plus excellente de l'amour, le désir était la glorification de soi, la malice s'est très certainement glissée dans le cœur. Contre cela, l'apôtre les a particulièrement mis en garde, les exhortant à la simplicité et à l'ignorance de l'enfance quant à la méchanceté, et à la maturité des hommes d'esprit.

Des instructions précises pour l'exercice ordonné des dons suivent. Celles-ci consistent en des principes généraux, qui peuvent être regroupés ainsi :

(1) Le critère de la possession d'un don est la subordination à l'autorité.

(2) L'homme qui est ignorant est désespéré ; qu'il soit ignorant. (Certains des textes lisent : " Qu'il soit ignoré. ")

(3) La « manière la plus excellente » est d'aimer.

(4) Le don des langues ne doit cependant pas être méprisé ni nié.

(5) Puis, enfin, un mot couvrant le tout. "Que tout se fasse décemment et dans l'ordre." Le mot "décemment" signifie avec élégance, avec beauté. Ainsi l'organisation de l'Église doit exercer tous ses exercices avec cette beauté qui découle de l'élan de l'amour, et cet ordre qui est le résultat de la loi.

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