Salomon s'attacha à une organisation soignée de son royaume. Le système de gouvernement tel qu'il est exposé ici est caractérisé par l'ordre et, en fait, est remarquable à bien des égards. Le roi avait l'autorité suprême. Il rassembla cependant autour de lui une compagnie d'officiers d'État, chacun ayant son propre département, dont il était tenu responsable.

Pour les exprimer dans la langue d'aujourd'hui, on pourrait dire qu'ils se composaient d'un grand prêtre !, de deux secrétaires d'État, d'un historien national et d'un général en chef, de deux autres prêtres, d'un chef d'état-major, d'un secrétaire particulier, qui, dans ce cas, était aussi l'ami du roi, et un chancelier de l'échiquier. Au-delà, il y avait douze officiers nommés, chacun ayant son propre district, dans lequel il était le représentant du roi. Le devoir principal de chaque officier était de rassembler des provisions pour la maison du roi pendant un mois par an.

Ce furent les jours de la plus grande prospérité matérielle de la nation. Les gens vivaient dans la gaieté et habitaient en sécurité sous leurs propres vignes et figuiers.

Le chapitre se termine par une déclaration de l'érudition remarquable de Salomon. Il était philosophe, comme en témoignent ses trois mille proverbes, qui nous sont encore conservés ; et un poète d'expression passionnée, comme le révèlent les cantiques. De plus, il était un naturaliste, selon ce dossier, s'intéressant et connaissant les arbres, du cèdre à l'hysope, et aussi avec la vie dans tous ses développements supérieurs.

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