Le despotisme est rarement transmissible. Que Salomon ait été un autocrate et ait régné d'une main de fer sous le velours est attesté par les paroles des hommes d'Israël : « Ton père a rendu notre joug douloureux. S'il s'agit d'une suggestion surprenante, l'histoire témoigne de la probabilité de son exactitude. Certains des pires tyrans du monde avaient volé au peuple ses droits et l'avaient maintenu passif par la drogue mortelle des démonstrations magnifiques. De même Lorenzo de Medici à Florence ; notre propre Charles Ier aussi.

Avec la mort de Salomon, les hommes respirent et découvrent leurs chaînes. Ce fut l'occasion d'une offre de liberté. Jéroboam est revenu d'Egypte pour être le porte-parole de la paix. Roboam montra sa folie en suivant les conseils des jeunes fougueux de sa cour. Il a tenté de continuer le despotisme de son père, bien qu'il n'ait pas le raffinement et la capacité de fasciner de son père. Le résultat a été immédiat. Les dix tribus se révoltèrent. La nation était divisée en deux et, à en juger par un calcul purement humain, Juda était au bord d'une guerre qui aurait abouti à sa défaite.

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