En présence de la manifestation de gloire, le roi prononça une bénédiction sur le peuple qui se fondit dans, ou prit la forme d'une bénédiction offerte à Dieu, alors qu'il racontait la voie de la direction divine, attribuant tout l'honneur à Lui seul.

Après la louange vint la prière. C'est toujours le véritable ordre de l'adoration. Nous le renversons trop souvent, ou, pire encore, oublions complètement les louanges dans notre désir d'obtenir des cadeaux. La prière précédée de la louange n'en est pas moins puissante, mais plus encore. Dans les paroles de ces merveilleuses requêtes, Salomon se révèle dans la vraie royauté de sa nature bien plus que dans toute la splendeur matérielle dont il s'entourait, et qui bientôt arrêta sa louange et paralysa sa prière.

Le vrai roi a vécu pour et dans son peuple, et l'étendue de la pensée et du désir de Salomon pour ceux sur qui il régnait est illustrée de manière graphique. Il était conscient de la nécessité fondamentale de la présence et du gouvernement continus de Dieu. Il pensait à son propre peuple dans leurs exercices réguliers d'adoration, et dans leurs saisons spéciales de besoin, à travers le péché, dans la bataille, dans la sécheresse, dans la famine. L'immensité du cœur royal incluait les étrangers qui habiteraient le territoire des élus ; et, enfin, il pria tendrement pour la nation aux jours où, à cause de sa folie et de son péché, elle serait chassée en captivité. La prière est grande dans sa globalité et sa compréhension du cœur de Dieu.

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