La commission a ensuite été répétée en termes d'explication. Ézéchiel devait tourner sa face contre Jérusalem et prophétiser contre la terre d'Israël, déclarant que Jéhovah tirerait son épée de son fourreau afin de procéder au jugement ultime contre le peuple pécheur.

De plus, Ézéchiel était chargé que son message devait être livré avec tous les signes d'une angoisse écrasante, signes qui devraient en eux-mêmes constituer un signe qu'il devait interpréter au peuple comme l'angoisse qui devait inévitablement les rattraper au jour de la calamité.

Tout cela avait préparé la voie au chant de l'épée. Premièrement, dans un langage graphique, le prophète a décrit l'épée elle-même, affûtée et garnie, et prête à être portée par le tueur. Cette chanson a été immédiatement suivie d'une interprétation. On vit le roi de Babylone s'approcher. Il arriva à un endroit où les chemins se séparaient, l'un menant à Rabbah des enfants d'Ammon, l'autre à Jérusalem. Là, il utilisa la divination avec des flèches et consulta les téraphim. Le sort tomba sur Jérusalem, et vers cela il se dirigea avec tous les instruments de siège.

Alors le prince d'Israël s'adressa à lui. Accusé de péché, son jugement a été annoncé, et le fait que Jéhovah continuerait à renverser jusqu'à la venue du roi légitime. Lorsqu'à la croisée des chemins le roi de Babylone se tourna vers Jérusalem, il sembla qu'Ammon avait tiré une épée, selon toute vraisemblance avec l'intention de prendre part à la vengeance qui allait s'abattre sur Jérusalem. Le prophète prononça la parole qui commandait à Ammon de rengainer cette épée, et déclara que le jugement de l'Éternel était contre elle.

Continue après la publicité
Continue après la publicité