C'était le deuxième miracle de l'alimentation. Notre-Seigneur savait d'où venaient ces gens et se souciait d'eux pendant leur long voyage de retour s'ils partaient sans nourriture. Le miracle était le résultat.

L'avertissement donné aux disciples résultait de la demande des pharisiens d'obtenir un signe du ciel. Ce désir d'un signe au-delà de ceux donnés était, et est, un danger. Ceux qui vivent en communion ininterrompue avec Dieu ne cherchent pas des signes, mais les trouvent dans tous les mouvements miraculeux des heures les plus banales.

Nous avons ici un autre, et peut-être le plus remarquable, des miracles qui se sont opérés par étapes.

Le Maître approchait de la fin de sa mission, et il rassembla autour de lui ses disciples. Il les a interrogés sur les opinions des hommes à son sujet. Il chercha alors un autre témoignage, et celui de ceux qu'il avait choisis. C'est cette vision de la question et de la réponse qui révèle la valeur et la préciosité de la confession de Pierre : « Tu es le Christ. Supérieur à tous les autres, Celui à qui tous les autres n'étaient que des précurseurs. Le Messie même !

La position de Peter dans ce qui a suivi n'a pas été modifiée. Comment le Messie qui devait restaurer le royaume pourrait-il le faire si les anciens du peuple le rejetaient et le tuaient ? Le nouvel enseignement introduit pour la première fois était plein de surprise. Il est intéressant de noter ici, comme dans d'autres cas des derniers jours de Jésus, que toute cette erreur est venue, de la part de Pierre, d'une attention partielle aux paroles du Maître. S'il avait saisi la promesse, "au bout de trois jours, relevez-vous", combien différente a dû être son attitude.

Se détournant des relations privées avec ses disciples et s'adressant à eux et aux multitudes, notre Seigneur a posé la loi fondamentale et inexorable de son royaume.

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