La présence et l'activité du vrai roi remplissaient d'alarme le faux souverain. Hérode a sacrifié Jean à sa convoitise. Une fois, Hérode avait entendu Jean, et le souvenir de l'ancienne conviction était encore avec lui, mais l'emprise de l'ivresse sensuelle était plus grande que la voix de la conscience. Pourtant, aux yeux du ciel, c'est Hérode qui périt, pas le prophète. "Quand Jésus l'apprit" (verset Mat 14:13), c'est-à-dire de la supposition d'Hérode, il alla au désert. Les foules le suivaient. « Il a guéri leurs malades », et avec cinq pains et deux poissons a nourri 5 000 hommes, en plus des femmes et des enfants.

C'était le printemps quand il bénit le pain,

C'était la moisson quand Il a freiné.

Le Maître Lui-même ressentait le besoin de s'éloigner parfois des multitudes pour des lieux de solitude et de prière. La familiarité avec la foule ne fait qu'endurcir. La familiarité avec Dieu aboutit à une perpétuelle resensibilisation du cœur, qui empêche l'endurcissement.

L'histoire familière de la tempête sur le lac est pleine d'une beauté exquise. Le Maître dans son lieu de retraite tranquille n'a pas oublié ses disciples, et au moment de leur besoin vient à eux forts pour délivrer, puissants pour sauver. Cette histoire se répète chaque jour dans la vie d'une âme secouée par la tempête. Au début, nous manquons souvent de le reconnaître alors qu'il s'approche à travers le vent et la mer. Attendez patiemment, et au-dessus du hurlement de l'orage résonnera la musique infinie de sa voix : "Soyez de bonne humeur. C'est moi. N'ayez pas peur."

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