Il semble presque un travail de surérogation d'écrire quoi que ce soit sur ce psaume. C'est peut-être le chant de pure louange le plus parfait que l'on puisse trouver dans la Bible. Elle est devenue l'héritage commun de tous ceux qui, par la souffrance et la délivrance, ont appris la bonté de Jéhovah. Au cours des siècles, il a été chanté par des cœurs joyeux, et aujourd'hui, il est plus frais et plein de beauté que jamais. Il s'agit d'éloges intensifs et étendus.

Quant à son intensité, remarquez à quel point toute la personnalité du chanteur est reconnue. L'esprit de l'homme parle. Il s'adresse à son âme, ou esprit, et l'appelle à louer d'abord pour les bienfaits spirituels, puis pour les bienfaits physiques. Et remarquez à nouveau comment dans le balayage de la chanson, des choses aussi petites que le cadre du physique et sa poussière constitutive sont reconnues, tandis que les étendues incommensurables de l'est et de l'ouest sont incluses.

La grande miséricorde de Jéhovah, évidente dans le même système, se voit dans d'autres psaumes, mais peut-être jamais aussi majestueusement qu'ici. Cela commence par la conscience individuelle (vv. Psa 103:1-5) ; procède en reconnaissance des bénédictions nationales (vv. Psaume 103:6-18); et se termine par l'inclusion de tous les anges, et des armées, et des œuvres dans le vaste domaine de Jéhovah. Le « mon » de l'expérience personnelle se fond dans le « notre » de la communion sociale, culminant ainsi dans le « tout » de la conscience universelle. Pourtant, tout se termine par le mot personne, et la musique parfaite du psaume se révèle dans le fait qu'il s'ouvre et se ferme sur le même pas.

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