La mission en Europe (16 : 6-19 : 20).

Les plans de Paul semblaient maintenant commencer à mal tourner. Toutes les portes semblaient se fermer à lui car d'une manière ou d'une autre, il était d'abord empêché d'aller dans un sens, puis dans un autre. Mais à son insu, ce devait être le commencement de la mission en Europe. Pourquoi alors Luc insiste-t-il sur ces réponses négatives ? C'était pour souligner que lorsque le mouvement pour aller de l'avant est venu, c'était résolument sous la direction de Dieu. Il disait : « L'Esprit l'a ordonné de partir ».

Nous ne devons pas douter que de nouveaux chrétiens étaient déjà entrés en Europe, car les convertis à la Pentecôte et à d'autres fêtes étaient retournés dans leurs villes d'origine emportant la Bonne Nouvelle avec eux, et que les commerçants et voyageurs chrétiens ont également propagé la Bonne Nouvelle, mais pour autant que nous le sachions c'était la première tentative directe, poussée par l'Esprit, d'évangéliser l'Europe dans son ensemble. L'Europe, pour ainsi dire, était désormais dans le collimateur de Dieu. C'était une Europe préparée, une Europe utilisant une seule langue principale, le grec, avec de bonnes routes principales et un système de justice établi. Ce qui lui manquait, c'était la vérité.

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