« Alors le Rabshakeh se leva et cria d'une voix forte dans la langue judéenne, et dit : « Écoutez les paroles du grand roi, le roi d'Assyrie : « Ainsi parle le roi : Ne laissez pas Ézéchias vous tromper, car il ne veut pas pouvoir vous livrer. Et qu'Ézéchias ne vous fasse pas confiance en Yahvé en disant : " Yahvé nous délivrera certainement, et il n'y aura pas de remise de cette ville entre les mains du roi d'Assyrie. " '

Le Rabshakeh tourne maintenant son attention plus directement vers le peuple. Tous les faux-semblants sont désormais jetés par-dessus bord. Notez à nouveau la référence au Grand Roi et la référence dédaigneuse à « Ézéchias ». L'insulte montre clairement qu'ils ne s'attendent pas à ce qu'Ézéchias cède (il ne cherche pas à le gagner) et que ses paroles cherchent donc simplement à miner la confiance et le moral du peuple. Le message est simple. Ézéchias ne pourra pas les délivrer. Et Yahvé ne pourra pas non plus les délivrer.

Il est clair que ses sources de renseignement l'avaient informé qu'il y avait des voix dans la ville disant : « Faites confiance à Yahweh », ce qui était, bien sûr, le message d'Isaïe. Ceci explique ses propos ici. Qu'ils reconnaissent qu'une telle idée était ridicule. Ce dernier fut sa première erreur, qu'il développera bientôt, car ce que ses sources d'intelligence n'avaient pas réussi à lui expliquer était la vraie puissance de Yahweh, et que Yahweh était le Dieu vivant.

Notez la référence constante au « roi d'Assyrie ». Il veut qu'ils reconnaissent à qui ils ont affaire. Quelle chance ont-ils contre ce grand et puissant roi, le Grand Roi ? Remarquez aussi l'impersonnel « il n'y aura pas de don ». Il ne veut pas que leur esprit associe trop directement les paroles à Yahweh au cas où ils penseraient que Yahweh pourrait les délivrer. C'est un parfait exemple de diplomatie équilibrée.

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