« Crie et hurle, fils de l'homme, car elle (l'épée) est contre mon peuple, elle est contre tous les princes d'Israël. Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse. Car il y a un procès. Et s'il condamnait même la verge ? Ce ne sera plus, (ou alternativement « et si même la verge qui condamne n'était plus ? »), dit le Seigneur Yahweh. »

Ézéchiel ne doit pas se réjouir du jugement de Dieu. Il doit plutôt pleurer et gémir comme un pleureur. Car ce serait l'ancien peuple de Dieu à Jérusalem/Juda, et leurs princes, qui seraient frappés, car ils subissent une épreuve. Et cette période se traduira également par la condamnation de la verge elle-même de sorte qu'« il ne sera plus ». L'énigme de la façon dont Nebucadnetsar pourrait être utilisé comme « fils » de Dieu est résolue, car ayant condamné les autres, il sera alors lui-même condamné.

« Frapper sur la cuisse » présentait une image de chagrin et de désespoir. Pour toute cette idée de Dieu utilisant un tel instrument, voir Habacuc.

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