Et la parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : « Fils de l'homme, parle aux enfants de ton peuple et dis-leur : Quand j'apporterai l'épée sur un pays, si le peuple du pays prend un homme parmi eux et mettez-le pour leur gardien, si quand il voit l'épée venir sur la terre, il souffle du cor et avertit le peuple, alors celui qui entend le son du cor et ne prend pas garde, si l'épée vient et l'emporte, son sang sera sur sa propre tête.

Il a entendu le son du cor et n'a pas pris d'avertissement. Son sang sera sur lui. Alors que s'il avait pris garde il aurait livré sa vie. Mais si le gardien voit venir l'épée, et ne sonne pas du cor, et si le peuple n'est pas averti, et si l'épée vient et prend quelqu'un d'entre eux, il est enlevé dans son iniquité, mais je redemanderai son sang à la main du gardien. '

'Et la parole de Yahvé m'est venue en disant.' Une fois de plus, Ézéchiel reçoit une parole directe de Yahvé. 'Le fils de l'homme.' Un rappel continuel à Ézéchiel qu'il n'est qu'un homme mortel, et pourtant aussi proche d'un titre par son utilisation constante. Il le désigne donc aussi dans son usage comme un élu de Dieu.

Tout d'abord, un principe général est énoncé. La mise en place de gardes pour surveiller l'ennemi était un phénomène courant. Chaque frontière aurait ses tours de guet, chaque ville ses gardiens. Et, dès qu'un ennemi était vu s'approcher, les longues cornes incurvées que portaient les gardiens sonnaient comme un avertissement au peuple, et continuaient à sonner jusqu'à ce qu'ils soient sûrs que le peuple avait entendu. Cela a donné à ceux qui étaient dans les champs la possibilité de fuir à l'intérieur des villes fortifiées pour se réfugier et a permis aux troupes en défense de se préparer.

La responsabilité était grande et ils utiliseraient des hommes aux yeux perçants. La sécurité des personnes dépendrait de leur alerte précoce. Mais une fois qu'ils eurent donné leur avertissement, leur tâche était accomplie. Il appartenait alors aux autres de prendre connaissance de l'avertissement et de mettre en œuvre ce qui était nécessaire à la délivrance, et à ceux des champs de chercher refuge. Tout échec ne serait alors pas de la responsabilité du veilleur, mais de ceux qui ont entendu l'avertissement.

Mais si le gardien voyait venir l'ennemi et ne donnait pas d'avertissement, alors leur sang reposerait sur lui. Il aurait manqué à son devoir et serait responsable de tout ce qui a suivi. C'était une énorme responsabilité. Ils seraient coupables de sang aux yeux des parents des morts et aux yeux de Dieu.

'Quand j'apporte une épée sur la terre.' En un sens, tout envahisseur est sous la main de Yahvé. Rien n'arrive sans qu'Il le dise. Mais cela implique également une culpabilité de la part de la nation envahie. Pour une raison quelconque, ils reçoivent une punition.

'Il est enlevé dans son iniquité.' La punition est imposée à cette personne. Mais si c'est la faute du veilleur, le veilleur doit aussi en porter le blâme. Ceci est un indice de l'application à suivre. Notez que dans l'illustration, Dieu a parlé d'un pays contre lequel il a « porté l'épée », c'est donc un pays blâmable et son peuple pécheur. Mais ils auraient pu être épargnés si le gardien avait fait son devoir. Ainsi, nous sommes préparés au fait qu'un veilleur de Yahweh doit être recherché, pour amener les hommes à la repentance afin qu'ils puissent échapper au châtiment.

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