« Et quand Joseph vit que son père posait sa main droite sur la tête d'Éphraïm, cela lui déplut, et il leva la main de son père pour l'enlever de la tête d'Éphraïm à la tête de Manassé. Et Joseph dit à son père : « Non, mon père, car c'est le premier-né. Mets ta main droite sur sa tête. '

Joseph est bouleversé. En tant que père, il veut que ses fils soient traités équitablement (il se souvient peut-être du résultat du favoritisme de son père). Il est tellement furieux qu'il interrompt la bénédiction. L'action de Joseph montre à quel point tout cela était important. C'était une question de préséance, qui était acceptée partout dans le monde antique, que le premier-né reçoive la bénédiction principale, bien qu'il y ait eu des exceptions.

Dans la légende de Keret trouvée à Ougarit, il est dit : « Je ferai le plus jeune d'entre eux comme premier-né ». Mais peut-être que Jacob se souvient de son propre passé. Lui aussi était le plus jeune et pourtant il a reçu la bénédiction du premier-né. Et quelque chose dans son cœur lui dit que c'est ici. C'est finalement Dieu qui est souverain et fera sa volonté.

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