" Et il répondit : " L'homme qui m'a guéri, c'est lui qui m'a dit : " prends ton matelas et marche ". " Ils lui ont demandé : « Qui est l'homme qui t'a dit : 'prends ton matelas et marche ?' « Mais celui qui était guéri ne savait pas qui c'était, car Jésus s'était échappé, une grande foule étant dans la place.

L'incident montre à quel point les scribes et les pharisiens étaient intransigeants dans leur enseignement. On leur a dit deux choses. "L'homme m'a guéri" et "il m'a dit de ramasser mon matelas". Mais au lieu de considérer le premier et de louer Dieu pour le miracle de la guérison de l'homme, et de reconnaître que porter son « brancard » allait avec le miracle (ce n'est pas un cas normal de porter des meubles - Dieu est à l'œuvre et l'homme rentre chez lui de le lieu de la guérison) ils passent à l'attaque avec pédantisme.

C'est comme si de tels miracles étaient monnaie courante, alors qu'ils auraient dû éveiller leur intérêt pour Jésus de la bonne manière. Notez l'accent de Jean sur « l'homme qui m'a guéri », « celui qui a été guéri », c'est cela qui change le cas. Cela aurait dû faire réfléchir le Guérisseur, mais leur étroitesse d'esprit les empêchait de penser plus largement. Ils ne s'intéressaient qu'à l'enlèvement des meubles le jour du sabbat.

'Jésus s'était éclipsé'. Il ne voulait pas que les foules réagissent mal. Ils n'étaient pas aussi pédants que les scribes et les pharisiens.

Le boiteux est une étude de caractère en lui-même, quelqu'un qui manquait totalement d'initiative (contrairement à l'aveugle au chapitre 9). Il ne fait rien avec résignation à propos de sa situation à la piscine et blâme ceux qui entrent avant lui. De même, lorsque Jésus a fait une offre de guérison, cela ne semble pas l'avoir ému du tout (bien qu'il se lève au moins quand on lui a dit de le faire). Il ne prend pas la peine de demander à l'homme qui l'a guéri qui il était.

Puis, lorsqu'il le découvre plus tard, il va en parler aux scribes et aux pharisiens, sans penser aux conséquences, probablement parce qu'il se sent coupable et veut se disculper, bien qu'ils aient pu lui laisser l'impression que s'il pouvait souligner que le vrai briseur de sabbat lui-même pourrait être épargné de la punition qu'un tribunal de synagogue pourrait infliger. Il ne fait aucun doute que cet homme est une véritable caractérisation.

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