1 Corinthiens 15:42

I. Ce corps qui est le nôtre est un corps qui, chaque fois qu'il est semé, est semé dans la corruption, le déshonneur et la faiblesse. Ce sont là les trois défauts capitaux de nos corps mortels actuels. Et les trois défauts sont intimement liés et mutuellement liés. Ils grandissent l'un dans l'autre ; ils découlent les uns des autres ; d'abord la corruption, puis le déshonneur, enfin la faiblesse. (1) La corruption est la responsabilité de la dissolution et de la dégradation.

Le corps qui doit être semé dans la corruption est un corps capable ou susceptible de décomposition. Il peut être rompu. Et lorsqu'elle est brisée, ses fragments, ou restes fragmentaires, peuvent être résolus en éléments constitutifs, ou particules composantes, dont ils se composent. (2) Mais le déshonneur appartient aussi à ce qui est semé : au grain nu, à la charpente mortelle. Sous les vêtements riches et rares d'une santé joyeuse, d'une floraison radieuse et souriante, on assiste au rongement lent et secret de l'élément insidieux de corruption trop sûrement pour tout miner.

L'honneur si périssable n'est guère un honneur du tout. (3) De même que la corruptibilité implique le déshonneur, de même elle occasionne, ou cause, la faiblesse. Il paralyse la force physique. Il paralyse à la fois la force d'endurance et la force d'action et de performance.

II. Aucun de ces défauts ne sera trouvé dans le corps de résurrection. Ce corps est incorruptible, indestructible, un compagnon de rencontre pour l'âme immatérielle et immortelle. Il ne doit pas gêner ni entraver, par son impuissance, l'âme libre ; mais apte et capable, comme son ministre, fort de faire son plaisir.

RS Candlish, La vie dans un sauveur ressuscité, p. 159.

Référence : 1 Corinthiens 15:43 . F. Basset, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. XII., p. 238.

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