2 Corinthiens 12:14

Le droit de propriété que nous devons obtenir dans les âmes.

I. Dieu veut évidemment rendre chaque communauté précieuse les unes aux autres, et jusqu'à présent au moins chaque homme à chaque autre. On le voit sur une magnifique échelle dans les articles de commerce. Ici, nous trouvons les nations toutes à l'œuvre les unes pour les autres dans tant de climats et de localités différents, se préparant les unes pour les autres des articles de confort, de subsistance et d'ornement, puis le commerce, intervenant, fait les échanges, de sorte que chaque peuple reçoit en retour à lui-même fournit que toute la race humaine, on peut presque dire, a été à l'œuvre en tant que producteurs pour contribuer.

II. Examinons un peu cette question de propriété et voyons comment elle se présente. Nous acquérons une propriété dans les choses en y mettant notre industrie par des moyens d'utilisation, de culture et d'amélioration. Cela fait notre titre, puis la propriété est achetée ou vendue comme titre. De même, lorsqu'un bienfaiteur chrétien fait entrer du bien dans une âme : lorsqu'il l'éloigne de la sauvagerie et du désordre de la nature par les prières et les fidèles labeurs qu'il y consacre, le résultat nécessaire est qu'il y acquiert une propriété, qu'il le sente être le sien, le valorise comme étant le sien.

Et à quel point il est grand et béni d'avoir une propriété, nous ne pouvons le voir que par un calcul minutieux des valeurs par lesquelles il la mesure. (1) Premièrement, comme il en est venu à se considérer comme éternel en tout, il a une perception claire des âmes comme étant la plus réelle de toutes les existences plus réelles que les terres et l'or et une propriété infiniment plus élevée, parce qu'elles sont éternelles, et le titre, une fois acquis, n'est consommé que par la mort, non enlevé.

(2) Ensuite, trouvant tel ou tel esprit ou âme humaine dans un état de ténèbres, de maladie et de dommages mortels, il commence immédiatement à y trouver un objet et un espoir inspirant à réaliser dans sa nécessité. Il la prend ainsi sur lui, s'en approche, plane autour d'elle dans l'amour et la prière et les paroles gracieuses, et l'exemple plus gracieux, pour la ramener à la vérité et à Dieu. (3) Puis, encore une fois, comme nous obtenons une propriété chez les autres hommes par le pouvoir que nous exerçons sur eux, combien plus grande la propriété obtenue par ce genre de pouvoir qui est surnaturellement, transformant bienfaisant, celui qui soumet l'inimitié, illumine les ténèbres, fructifie la stérilité, change la discorde en harmonie, la guerre en paix, et élève un esprit pour être un temple de la vie intérieure de Dieu.

(4) De plus, quand l'un en a gagné un autre à Dieu et une vie sainte, il s'établit entre eux une relation très chère et éternelle, l'un conduisant, pour ainsi dire, l'autre vers l'éternité, et l'autre voyant en lui le bienfaiteur par dont le travail et l'exemple il est consciemment exalté pour toujours, et cette relation gracieuse leur donnera une propriété éternellement mutuelle l'un dans l'autre. (5) Le salut des hommes est ainsi perçu comme une œuvre qui doit engager chaque chrétien, et une œuvre qui, pour être convenablement accomplie, doit être accomplie avec cœur et énergie.

H. Bushnell, Sermons sur les sujets vivants, p. 148.

Référence : 2 Corinthiens 12:15 . J. Armstrong, Sermons paroissiaux, p. 259.

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