2 Corinthiens 5:5 (RV)

Détachement.

L'idée de ce passage est que le passage du mortel à l'immortel n'est pas accidentel. C'est le résultat d'une intention divine. Dieu nous a forgés pour cela même, et nous a donné les arrhes, l'avant-goût et le gage de ce changement, par son Esprit. Notre texte est donc l'expression de la vérité que, dans l'économie de Dieu, cette vie est un processus de démêlage et de détachement de ses propres conditions. La vie mortelle, dans la mesure où elle se rapporte à elle-même, est une fuite en avant.

I. Considérez l'imagerie du texte. Nous, les mortels, sommes comme des habitants dans une tente. Cette tente se desserre progressivement ; tel est le sens littéral du mot dissous. Assez clairement, l'homme moyen ignore ce fait. Il raye le tabernacle du texte et lui substitue un bâtiment. Il vit et planifie comme si lui et le monde étaient éternels. Dieu voulait que notre maison terrestre soit une tente et non un bâtiment ; signifiait qu'il devait être transitoire et non éternel.

II. Dieu nous a faits pour la tente, mais Il nous a aussi faits pour le bâtiment. C'est l'intention de Dieu que la vie immortelle et spirituelle prenne forme sous les formes de la vie mortelle ; que dans la tente, l'homme devrait former pour l'édifice éternel ; que dans cet environnement frêle et charnel, nous devions nous familiariser avec les puissances du monde à venir ; devrait être de plus en plus sous leur influence; devrait devenir de plus en plus proche des principes et des idées du monde éternel ; croissant dans l'aspiration pour leur plus grande portée, et même accueillant la dissolution de la tente comme le signal et le moyen d'entrée dans le bâtiment éternel.

La tente va tomber. Resterez-vous à découvert ? Méfiez-vous des emballages. Ils vous replient de trop près. Vous gagnez en réputation et en richesse, et le monde est un endroit très agréable pour vous. Très bien, peut-être, si ces choses ne sont pas toutes ; si, sous votre vie bien remplie, il y a la présence constante de Dieu, une conscience aiguë soigneusement entretenue du toucher de Dieu ; une connexion ininterrompue entre le ciel et votre tente ; un échange quotidien entre Christ et vous ; si, en bref, votre citoyenneté est dans le ciel, et la marque du ciel est sur vos paroles et votre vie et votre esprit.

MR Vincent, Le Pacte de paix, p. 219.

2 Corinthiens 5:5

L'attente et le sérieux.

I. À quoi l'Apôtre fait-il allusion ici dans l'expression « la même chose » à laquelle les croyants sont forgés par Dieu ? C'est l'espoir confiant et le désir ardent des gloires et des félicités de l'état de résurrection. Dans son sein et celui de ses fidèles, cet espoir et ce désir demeuraient frais et vigoureux. Ils n'avaient pas un simple désir vague de jouir d'une félicité future quelconque, ils ne savaient pas quoi. C'était une anticipation ferme d'un futur bien compris et clairement réalisé de béatitude et de gloire.

II. Mais à quoi est-ce dû que les apôtres avaient cette attente confiante, qui les a tant inspirés, encouragés et ennoblis au service de l'Évangile ? La réponse de l'Apôtre, dans les paroles que nous avons devant nous, est que Dieu était l'Auteur et la Source de l'état d'esprit dont il parle. Il avait forgé en eux la bienheureuse espérance qu'ils nourrissaient avec joie. Il les avait entièrement moulés sur lui.

III. Mais les apôtres avaient quelque chose de plus qu'un simple espoir pour les soutenir et les encourager au milieu des épreuves et des conflits de la vie. Ils possédaient effectivement une partie de la bénédiction promise, et en cela le gage et l'assurance du tout. Dieu leur avait donné les arrhes de l'Esprit.

W. Lindsay Alexander, Sermons, p. 168.

Références : 2 Corinthiens 5:5 . Spurgeon, Sermons, vol. xvi., n° 912 ; G. Dawson, Sermons on Disputed Points, p. 152 ; G. Brooks, Cinq cents contours, p. 99 ; L. Mann, Problèmes de la vie, p. 91. 2 Corinthiens 5:5 . Spurgeon, Sermons, vol. xxii., n° 1303 ; Homiliste, vol. iv., p. 107.

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