2 Rois 5:25

Il y avait une justice sévère dans la peine qui a suivi le mensonge de Gehazi. La lèpre de Naaman devrait aller de pair avec sa richesse. En s'emparant de l'un, Guéhazi avait réussi à hériter de l'autre. La justice du châtiment apparaîtra plus clairement si l'on considère ce que c'est dans la conduite de Guéhazi qui a conduit à son mensonge, et qui, de son point de vue, l'obligeait à ce moment à mentir.

La conduite de Gehazi impliquait : I. Une violation de la confiance que son maître avait placée en lui. La confiance est à la société ce que le ciment est à un bâtiment ; ça tient tout ensemble. Guéhazi n'était pas simplement le serviteur d'Elisée ; il était aussi, dans une large mesure, un compagnon de confiance ; dans un certain sens, il était son partenaire. Utiliser la grande position que sa relation avec Elisée lui avait assurée dans un but qu'il savait qu'Elisée désapprouverait était un acte que même les païens de Damas dans leurs meilleurs moments auraient hésité à faire.

II. L'acte de Guéhazi était si mauvais aux yeux d'Elisée parce qu'il impliquait une blessure grave à la cause de la vraie religion. Elisée avait pris soin de refuser les cadeaux que Naaman offrait parce qu'il ne souhaitait pas que les bénédictions que Naaman avait reçues soient associées dans son esprit aux petits détails d'une transaction commerciale. L'acte de Guéhazi, tel qu'il a dû se présenter à Naaman, avait toute l'apparence d'une réflexion après coup de la part du prophète, qui serait fatale à sa première et haute idée du désintéressement du prophète.

III. Remarquez l'aveuglement du péché, l'aveuglement au milieu de tant d'ingéniosité, de tant d'artifices. Personne ne savait mieux que Guéhazi qu'Elisée savait beaucoup de choses qui se déroulaient au-delà de la portée de sa vue. Le péché aveugle les hommes sur les circonstances réelles auxquelles ils doivent faire face.

IV. La chute de Guéhazi nous enseigne trois leçons pratiques : (1) garder nos désirs en ordre si nous entendons nous tenir à l'écart du péché grave ; (2) se rappeler que de grands avantages religieux ne protègent pas en eux-mêmes un homme contre des péchés graves ; (3) la valeur inestimable de la véracité dans la vie de l'âme.

HP Liddon, Penny Pulpit, n° 1122.

Références : 2 Rois 5:25 . E. Thring, Uppingham Sermons, vol. ii., p. 228 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 419. 2 Rois 5:25 . GB Ryley, Christian World Pulpit, vol. v., p. 365. 2 Rois 5:26 .

R. Heber, Paroisse Sermons, vol. ii., p. 136. 2 Rois 5:27 . J. Baines, Sermons, p. 186. 2 Rois 5 Clergyman's Magazine, vol. i., p. 78, 79; A. Macleod, Le cœur doux, p. 131 ; A. Saphir, Trouvé par le Bon Pasteur, p.

351 ; H. Macmillan, Sunday Magazine, 1873, p. 417. 2 Rois 6:1 . Parker, Christian World Pulpit, vol. xxix., p. 274.

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