2 Samuel 12:1

Le principal exercice de dévotion qui fait de la religion une chose personnelle, qui la ramène aux affaires et aux seins des hommes, est l'examen de soi. La religion d'un homme ne peut pas être une simple impression de bonnes impressions, la base de celle-ci ne peut pas être un sentiment qui s'évapore, s'il a acquis l'habitude de regarder honnêtement et franchement à l'intérieur.

I. L'auto-examen peut être appelé une mise en accusation de nous-mêmes devant notre propre barreau. C'est un exercice des plus essentiels à notre santé spirituelle, et d'autant plus sérieux qu'il faut insister auprès des protestants, parce qu'il n'existe dans les Églises réformées d'autre sécurité que celle d'un principe juste pour qu'il soit toujours pratiqué. Le système du confessionnal, avec tous ses maux et ses abominations, peut au moins prétendre à juste titre à l'avantage d'exiger une certaine dose d'introspection avec ceux qui s'y conforment honnêtement.

II. La nécessité de l'auto-examen provient du fait, si clairement énoncé dans les Écritures, que « le cœur est trompeur par-dessus tout », et que « celui qui se confie en son propre cœur est un insensé ». Si tous les personnages sont exposés à ce piège de l'auto-tromperie, ceux-là y sont plus particulièrement exposés qui, comme saint Pierre et David, sont des personnes d'une sensibilité aiguë, de tempéraments chaleureux, d'affections vives.

Un caractère âcre et aigre ne peut se flatter d'avoir raison avec la moitié de la facilité d'un caractère chaleureux et sympathique. L'amour-propre conspire avec la confiance en notre propre cœur à nous duper quant à notre récit spirituel.

III. La première étape de l'auto-examen est d'être pleinement conscient de la tromperie du cœur, et de prier contre elle, de veiller contre elle et d'utiliser toutes les méthodes possibles pour la contrer. La sonde de l'auto-examen doit être appliquée aux meilleurs comme aux pires aspects de notre conduite. Et nous ne devons pas oublier que l'insatisfaction de nous-mêmes ne nous servira à rien, sauf à nous conduire à une satisfaction parfaite, joyeuse et aimante avec notre Sauveur.

EM Goulburn, Réflexions sur la religion personnelle, p. 68.

Références : 2 Samuel 12:1 . S. Goebel, Les Paraboles de Jésus, p. 10. 2 Samuel 12:1 . Parker, vol. vii., p. 160.

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