2 Thesaloniciens 1:1

I. Cette épître s'ouvre sur la mention du même groupe apostolique que la première. Paul n'était pas seul : Silvanus et Timothée étaient toujours avec lui dans une étroite communion de labeur et de souffrance. L'Église aussi est décrite de la même manière. Plus loin encore, l'Apôtre exprime, comme auparavant, encore une fois, sa dévotion reconnaissante à Dieu pour les grâces de la vie nouvelle que manifestent ses convertis. Bien loin qu'il y ait eu déclin de ces grâces, il y avait des progrès notables.

Dans la vie chrétienne, il doit toujours en être ainsi. La vraie fermeté est de rester debout, mais cela ne peut jamais être de rester immobile. Le maintien de tous les éléments de prospérité de l'âme, tant à l'égard de l'individu que de la communauté, n'est assuré que par l'avancement de ceux-ci. Tandis que l'Apôtre contemple l'augmentation de ces grâces divines chez ses amis, il la reconnaît également comme un gage spécial de la bonté divine envers lui-même.

L'exposition de ces grâces sur le fond sombre de la souffrance n'était pas seulement un exemple, ce n'était pas seulement un spectacle que les païens n'avaient jamais vu auparavant (car leurs actes d'endurance héroïque n'avaient aucune racine dans la patience et la foi) ; c'était distinctement un exposé, une exposition à tous ceux qui avaient les yeux de leur entendement éclairés, de la rectitude des actions de Dieu.

II. "Reposez-vous avec nous." Par le mot "repos", Paul dirige les pensées de son lecteur vers l'avant et vers le haut, "Tout sauf l'ouverture du ciel déjà par sa parole." Il y a, en effet, un pouvoir dans la parole pour réconforter et soutenir ceux dans le cœur desquels brûle « la fièvre brûlante de l'agitation ». C'est une parole de promesse à tous les travailleurs fidèles mais fatigués de toute noble cause. Érasme a écrit un jour : « Personne ne croira avec quelle anxiété, depuis longtemps, j'ai souhaité me retirer de ces travaux dans une scène de tranquillité, et pour le reste de ma vie (réduite, il est vrai, au plus court espace) pour ne conversez qu'avec celui qui a crié autrefois et qui crie encore : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

" Dans ce monde turbulent, et je puis dire furieux, au milieu de tant de soucis, que l'état des temps m'accable en public, ou que les années de déclin ou les infirmités me causent en privé, je ne trouve rien sur quoi mon esprit puisse repose plus confortablement que sur cette douce communion avec Dieu." Le désir pathétique de ces mots pour un repos qui ne vient pas à l'appel de l'homme doit encore atteindre à la satisfaction. Quand la terre et le temps seront passés, "il reste un repos au peuple de Dieu."

J. Hutchison, Conférences sur les Thessaloniciens, p. 252.

Références : 2 Thesaloniciens 1:3 . Spurgeon, Sermons, vol. iv., n° 205 ; vol. xxxi., n° 1857.

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