Actes 10:42

Christ le Juge.

A la fois par droit naturel et par une prétention spéciale acquise et superposée à cela, le Fils de Dieu est Juge de l'humanité ; le droit naturel mettant toutes choses entre ses mains en tant que Créateur, et l'homme parmi ceux-ci, en tant qu'Arrangeur et Disposeur final ; la prétention acquise donnant une aptitude particulière à son être juge des hommes, dans la mesure où ils sont sa propre possession particulière, et la famille dont il est le chef indubitable et manifesté. Mais il y a des raisons subordonnées et moindres pour lesquelles Lui et personne d'autre devraient être le Juge de l'humanité.

I. Il réunit en lui-même ces convenances pour la haute fonction que nul autre ne pouvait. Le jugement sera pour les actes accomplis dans le corps, et n'aura lieu que lorsque les morts seront de nouveau unis à leur corps. Par les lois éternelles de Dieu d'auto-manifestation à Ses créatures, nul autre que le Fils de Dieu incarné ne peut être le Juge de l'humanité ; peut se tenir visible et audible sur cette terre qui est la nôtre, exerçant sur nous tous un droit de disposition, inhérent à Lui, parce qu'Il est notre Créateur ; acheté et assuré à Lui, parce qu'Il est notre Rédempteur.

II. Il serait nécessaire pour l'assurance définitive du peuple de Dieu et la conviction des ennemis de Dieu, que l'on soit l'agent principal qui puisse causer la plus grande joie possible à l'un et le plus grand remords et désarroi possible à l'autre. Car rappelez-vous, ce jugement sera établi pour réparer les torts de toute la vie du monde.

III. Le jour et l'heure du jugement dernier sont cachés dans les conseils du Père. Nous avons la propre parole du Christ pour deux choses la concernant, l'une que nous pouvons très bien opposer à l'autre comme correctif, et qui forment toutes deux des incitations solennelles à la vigilance. La première est que, lorsque ce jour sera proche, il y aura des signes clairs et indéniables de son approche ; aussi clair pour ceux qui les guettent que le bourgeonnement des arbres est un signe que l'été est proche.

L'autre est que lorsque le jour viendra réellement, ce sera soudain et inattendu, comme un voleur faisant irruption dans la maison en pleine nuit. En d'autres termes, l'Église, d'une part, ne restera pas dans l'ignorance des signes de la prochaine approche de son Seigneur ; et d'autre part, elle ne mettra pas ces signes à cœur assez profondément pour être complètement réveillée et à l'affût de Lui.

H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. vi., p. 53.

Références : Actes 11:1 . Homiletic Magazine, vol. ix., p. 239. Actes 11:8 . Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 53.

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