Actes 18:17

17 Alors tous, se saisissant de Sosthène, le chef de la synagogue, le battirent devant le tribunal, sans que Gallion s'en mît en peine.

Actes 18:17

I. Gallion était un romain d'un type plus doux que romain. Son frère, le grand Sénèque, parle du charme merveilleux de son caractère, et déclare que ceux qui l'aimaient de tout leur amour l'aimaient au mieux trop peu. Il est bon pour nous de lire dans ce conflit de description l'écart immense et sans mesure entre le jugement de l'homme et celui de Dieu. La beauté est le fléau. Les amis de Gallion l'aiment pour la douceur qui, aux yeux de Dieu, est faiblesse ; et Gallion le bien-aimé, exposé au soleil de la photographie biblique, devient pour l'Église de tous les temps Gallion l'indifférent.

II. Dans le cas particulier, Gallion n'était pas à blâmer. Un étranger est traîné devant le tribunal du proconsul sur une accusation que le magistrat juge à la fois religieuse et sectaire. Ces Juifs troquent la tolérance pour invoquer l'intolérance. Leur religion est reconnue par la loi, et ils doivent être juges de la forme et de la couleur exactes, de la limite et de la marge précises, de la reconnaissance protectrice.

Judaïsme orthodoxe, oui; Judaïsme non-conformiste, non. "Cet homme persuade les hommes d'adorer Dieu contrairement à la loi." Le magistrat s'interpose. Sans faire appel à l'accusé, il classe l'affaire. La décision était juste, mais pas le motif. Le chercheur des cœurs n'y voit pas la sentence de la justice, mais seulement cette indifférence totale à la vérité et au mensonge qui rend aussi facile l'impartialité que le sérieux le trouve difficile.

III. Nous voyons l'indifférence sous mille formes et due à mille influences. (1) Parfois, nous pensons qu'il s'agit d'une affectation ; (2) c'est parfois l'effet d'un forçage précoce ; (3) parfois c'est le rebond et la réaction du sérieux ; (4) parfois c'est l'expression du suspense ; (5) parfois c'est l'indifférence de la déception, du malheur, du péché. Comment sortirons-nous de cette léthargie qui pèse sur nous tous plus ou moins dans ce corps de mort ? Un moment de prière réelle, vive, intense, un souhait résolu du souhait dans l'oreille, dans l'esprit, du Dieu présent qui écoute qui le fera. A-t-il pris sur lui et ne réussira-t-il pas ?

CJ Vaughan, Les dimanches au temple, p. 20.

Références : Actes 18:17 . Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 58 ; G. Brooks, Cinq cents contours, p. 258. Actes 18:21 . Le mensuel du prédicateur, vol. vii., p. 187. Actes 18:24 .

R. Hughes, Christian World Pulpit, vol. xvi., p. 36. Actes 18:25 . Homiletic Magazine, vol. x., p. 99.

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