Jean 16:26

L'intercession du Christ

I. Bien que le plaidoyer du Christ pour nous soit une partie précieuse de sa médiation et un réconfort pour les pétitionnaires timides, il ne fait aucun doute qu'il est très exposé à des idées fausses sérieuses et périlleuses. Rien n'est plus facile que de pousser une analogie, tirée de la vie humaine, au-delà du point où elle cesse de s'appliquer au Divin. Il y a une fausse idée, selon laquelle Jésus devient le Patron influent à la voix duquel, plaidant pour ses malheureux clients, l'oreille de l'Éternel est ouverte, parce qu'il est le Bien-Aimé du Père et le Compagnon de Jéhovah.

Le pire résultat de cette perversion de la doctrine est qu'elle divise le caractère divin en deux, et répartit ses traits entre la Première et la Seconde des Personnes bénies. Car la tendance d'une telle représentation est de rassembler dans le Père plus éloigné, au siège du jugement duquel Jésus plaide, tous les attributs les plus sévères de la colère, de la justice rigoureuse et de la dureté à gagner ; tandis que Jésus-Christ devient l'Ami paisible et doux, plein de pitié pour notre cas, sur les bons offices auprès de son Père nous devons bâtir notre espérance.

II. Comment se représenter l'intercession du Christ, tout en gardant avec jalousie comme celle du Christ l'amour spontané du Père ? La représentation biblique du Christ comme un intercesseur renforce la foi des pénitents, en tenant devant leur esprit la vertu incessante de son expiation comme le seul motif de leur acceptation. Le Père n'a assurément pas besoin d'être incité, ni cajolé, ni prié d'étendre cette miséricorde que c'est la joie et la gloire de sa paternité d'étendre à chaque pénitent.

Mais nous avons besoin d'être encouragés à faire confiance à sa miséricorde. Par conséquent, de plus en plus, cet Homme qui a porté nos péchés doit être considéré comme le bras droit de l'avocat. A côté du Père « d'une majesté infinie », ainsi que de l'amour infini, il y a Celui au-dessus duquel l'amour n'est pas plus, mais dont la majesté est moindre. Il est plus proche d'un homme que n'importe qui qui n'est pas un homme ne peut le faire. Qu'il nous sonde, et quand par le mystérieux lien de la fraternité humaine il nous a ainsi connus dans notre adversité, qu'il dise au Père ce que nous ne pouvons dire. Qu'il nous justifie, s'il le peut, ou confesse pour nous, ou prie en notre nom, quant à sa suprême douceur qui semblera conforme ; et tout ira bien.

J. Oswald Dykes, Sermons, p. 176.

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