Jean 16:9

Condamnation du péché par la croix

C'est une attente fixe de Christ lui-même, que sa mission dans le monde aura une part considérable de sa valeur en élevant un sens moral plus élevé dans l'humanité et en produisant une conviction plus épouvantable de leur culpabilité ou de leur culpabilité devant Dieu.

I. La conviction de péché est une affaire profondément intelligente, et digne à cet égard d'engager le conseil de Dieu dans le don de son Fils. Le sentiment de culpabilité est lui-même une douleur de l'esprit, tout comme la lumière est une douleur pour un œil malade ; mais la lumière n'en est pas moins vraiment légère, et la culpabilité n'en est pas moins vraiment intelligente pour cela. Le retour de la conviction coupable est, en fait, l'aube, ou peut être, d'une intelligence éternelle et complète, juste dans le côté moral le plus élevé de la nature, qui descendait de l'intelligence dans la stupeur et l'aveuglement. Est-ce donc une sévérité en Christ qu'il compte sur un résultat de son ministère et de sa mort si essentiellement grande et bienfaisante ?

II. Il est tout à fait évident qu'un être tel que le Christ ne pourrait pas venir dans le monde, et le traverser et en sortir de telle manière, sans éveiller les convictions de caractère les plus profondes possibles. Si la gloire divine et l'amour sans tache de Dieu sont par Lui incarnés dans le monde, la révélation doit être une révélation qui soulève une grande agitation intérieure. Chaque esprit coupable se sentira traduit en justice et amené à se connaître, qui voit ou regarde dans le verre parfait de l'histoire qui décrit cette vie. Et, surtout, quand elle se terminera par une telle mort, infligée par un monde en tort, qui qui se sait homme ne sera pas visité par des affres silencieuses, pas facile d'être étouffé.

III. Christ était un Être qui connaissait parfaitement les normes pures du caractère et du devoir, sachant aussi quel péché est dans leur violation, et ce qu'est l'homme dans le péché. Il savait exactement quoi faire en toutes occasions, et avec toutes les classes d'hommes, pour les culpabiliser ; et nous pouvons voir nous-mêmes qu'il l'a pour l'un des grands objets de son ministère, de même que c'était une grande attente, en ce qui concerne sa mort, que tous les ennemis et rejeteurs découvriraient, dans les affres amères de la conviction, que, dans ce qu'ils ont fait sur lui, ils ont seulement laissé leur péché révéler sa propre folie.

IV. Dans les Écritures, nous trouvons de nombreux signes que Christ, avant sa venue, devait venir dans ce caractère ; et aussi de nombreuses déclarations de lui-même et de ses disciples par la suite, qu'il avait, surtout dans sa mort, accompli un tel résultat.

V. Un acte très mauvais fait souvent apparaître un mauvais esprit à l'intérieur et devient, de cette manière, un argument de conviction des plus épouvantables. D'où l'immense pouvoir de conviction à exercer sur l'humanité par la crucifixion du Christ par ses ennemis. Il revient sur notre pensée dans une sorte d'horreur silencieuse, qui ne sera pas toujours repoussée, que l'amour manifesté de Dieu, impartial et large comme le monde, une grâce pour toute créature humaine, est pourtant rongé par le monde et crucifié .

VI. Je pense pouvoir affirmer avec confiance qu'il n'y a pas d'homme vivant qui ne soit rendu conscient au moment du péché, par le simple fait de son propre rejet du Christ. Peu importe ce que peuvent raisonner les infidèles et les spéculateurs chrétiens sur, contre ou pour la personne historique du Christ ; s'il n'est qu'une fiction, ou un mythe, un roman de caractère, inventé par trois ou quatre des écrivains les moins romantiques du monde, il est néanmoins la vérité la plus grande, la plus solide et la plus réelle jamais connue de l'homme.

Le Christ du Nouveau Testament est le besoin, consciemment ou inconsciemment, de tout cœur humain ; et que, souffrant secrètement de lui, elle souffre d'autant plus qu'elle ne l'a pas, et encore plus qu'elle ne l'aura pas. "Il convaincra de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi."

H. Bushnell, Christ et son salut, p. 98.

Références : Jean 16:10 . J. Vaughan, Sermons, 11e série, p. 229.

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