Jean 20:31

La Trinité révélée dans la structure des écrits de saint Jean

I. L'évangile de saint Jean commence par une exposition solennelle de la divinité du Verbe et du Fils de Dieu, considérée dans sa relation immédiate avec la divinité du Père, comme mandatée pour représenter sa gloire inaccessible dans le monde du temps et des sens . C'est la gloire du Fils unique du Père. « Il est le Fils unique, qui est dans le sein du Père et qui l'a déclaré.

" Mais dans les influences du second, un nouveau pouvoir est découvert, que toute l'Ecriture attribue à un troisième agent ; et ainsi dans la brève préface, le Père, le Verbe fait chair, l'Esprit à l'œuvre procédant des deux, sont ombragés devant nous. ; le prologue d'ouverture présente un résumé de tout le drame majestueux qui suit.

II. Le grand article de foi que l'Église commémore le dimanche de la Trinité imprègne les œuvres de saint Jean, non seulement en tant que vérité séparée, mais en tant que principe président ; non seulement dans la phraséologie des parties, mais dans la structure de l'ensemble. Nous voyons que pour lui, la triple activité du Père, du Fils et de l'Esprit, était bien l'abstrait de la théologie ; c'est une puissance plastique, travaillant toute la masse de la composition à son type particulier ; un peu comme le principe vital d'un cadre organisé rassemble silencieusement l'ensemble des particules dans la forme définie qui lui est propre.

En faisant de cette triple distinction la base de tout son plan d'instruction, saint Jean vous a enseigné non seulement sa vérité absolue, mais son importance relative. En apprenant de lui la proportion de la foi, nous apprécierons en toute sécurité ce qu'il croyait le plus précieux. Si, sous ces mots brefs mais merveilleux Père, Fils et Esprit, il avait l'habitude de classer tous les brillants trésors de son inspiration ; si dans ce moule tout récit, toute exhortation coulait naturellement ; s'il avait coutume de voir, dans l'adoration qui s'inclinait devant cette mystérieuse Triade des puissances éternelles, le dernier et le plus élevé des actes de religion ; on ne peut pas se tromper en conservant l'équilibre qu'il a fixé.

Et si pour lui cette grande croyance était plus qu'une croyance, cette lumière était aussi la vie. Puissions-nous aussi trouver dans la Trinité, le fondement de la dévotion pratique, pure et profonde, jusqu'à ce que, vivifiés par la puissance de cette foi, les Trois qui rendent témoignage au ciel rendent témoignage dans nos cœurs.

W. Archer Butler, Sermons doctrinaux et pratiques, p. 64.

Références : Jean 20:31 . Chaire contemporaine, vol. VIII., p. 275 ; Clergyman's Magazine, vol. je., p. 48 ; vol. III., p. 289 ; FW Farrar, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xiii., p. 85. Jean 20 W. Sanday, Le quatrième évangile, p. 258.

Jean 20 ; Jean 21 J. Vaughan, Sermons pour enfants, vol. ii., p. 31.

Continue après la publicité
Continue après la publicité