Juges 16:6

C'est la question du monde à l'Église depuis le début. Conscient du fait qu'une force spirituelle est au milieu de lui, percevant son pouvoir sur les hommes, le monde demande encore et encore en quoi consiste la force du royaume, qui, même à partir de ses contradictions apparentes, il est sensible à contrecœur n'est pas de le monde.

I. La force du christianisme réside dans l'activité continue du Christ vivant. "Je suis celui qui vit et qui était mort." C'est pour le croyant la seule explication suffisante de l'histoire des dix-huit derniers siècles.

II. Une deuxième source de la force de l'Église est le pouvoir de sa doctrine sur l'âme humaine. Ce pouvoir réside principalement dans la nature même de la doctrine. Le christianisme à sa première promulgation par notre Seigneur et ses apôtres était un appel à la conscience, au sens moral, à la religiosité innée de l'homme, non pas tant à l'émerveillement, la crainte, la vénération, qu'aux sentiments plus profondément ancrés en lui ; moins à son imagination qu'à sa constitution spirituelle.

Et la doctrine du christianisme a aussi toute la force qui appartient à la définition. L'âme humaine accueille la religion comme une révélation de quelque chose au-delà de sa propre découverte, quant à elle-même, au monde qui l'entoure et à l'avenir qui l'attend.

Mgr Woodford, Sermon prononcé lors de l'ouverture du Selywn College, Cambridge, 10 octobre 1882.

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