Marc 4:30

I. Observez la petitesse de la semence qui est ordinairement d'abord déposée par l'Esprit de Dieu dans le cœur de l'homme. Si vous examinez les archives de la biographie chrétienne, vous découvrirez, autant qu'il est possible de rechercher de tels faits, que la conversion doit généralement être attribuée à des commencements inconsidérables, un seul mot, un vers solitaire, une expression fortuite, l'un des ce sont eux qui, dans la grande variété des cas, s'installent dans le cœur, et après y avoir été enterré un an peut-être, ou deux ans, ou dix ans, il végètera soudainement et de façon inattendue, de sorte que l'oubli et apparemment le grain mort pousse en une plante de conversion et de droiture.

II. La parabole examinée est une figure exacte de la religion de Jésus-Christ, lorsqu'on la considère en ce qui concerne sa propagation sur toute la terre. On a pensé quelquefois qu'il y avait une preuve contre l'origine divine du christianisme, dans le fait des progrès inconsidérables qu'il a faits jusqu'ici parmi les hommes. Nous pensons, calculant les probabilités par notre arithmétique imparfaite, que le christianisme, dès sa publication, aurait pu s'attendre à commencer dans un empire illimité.

Mais la Bible n'autorise aucunement une telle attente. Au contraire, une saison de dépression et de désastre, et parfois presque d'extinction, introduction, certes, mais à longue distance, à une saison de force et de gloire, c'est à travers les Écritures une représentation scripturaire. La parabole dont nous sommes saisis s'accorde dans tous ses traits principaux avec ceux qui sont ordinairement donnés dans les Écritures. L'imagerie tirée de nos champs et jardins suggérera toujours l'idée d'une croissance difficile et interrompue.

En règle générale, les productions végétales passent par tant de positions de danger avant d'atteindre leur maturité, qu'assimiler le texte à un royaume ou à une dispense suggérera toujours, sinon exigera réellement, l'idée qu'un tel règne ou une telle dispense ne peut que atteindre sa grandeur ou sa plénitude en passant par de longues étapes de difficulté ou d'entrave.

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 1 907.

I. Un petit début peut avoir de grandes fins. ( a ) Cela devrait encourager tous les saints ouvriers. ( b ) Cela devrait alarmer tous les hommes méchants.

II. La vitalité est plus que la grandeur. ( a ) Ceci s'applique aux croyances; ( b ) aux agences ou organisations religieuses ; ( c ) à une profession de foi publique.

III. La moindre chose dans la nature est une meilleure illustration de la vérité divine que le plus grand objet de l'art. La moindre de toutes les graines représente mieux le royaume des cieux que la plus élaborée de toutes les statuaires.

Parker, Temple de la ville, 1871, p. 82.

Références : Marc 4:30 . Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 472. Marc 4:30 . HM Luckock, Empreintes du Fils de l'Homme, p. 89.

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