Nombres 26:61

61 Nadab et Abihu moururent, lorsqu'ils apportèrent devant l'Éternel du feu étranger.

Nombres 26:61

La raison pour laquelle Nadab et Abihu ont été choisis pour une punition immédiate n'était pas nécessairement qu'ils avaient commis un péché plus atroce en soi que celui perpétré en même temps par d'autres membres du peuple, mais il y avait des fins auxquelles il fallait répondre dans leur cas qui ne exister dans celui des autres délinquants. Rien n'aurait pu être mieux adapté pour impressionner à la fois la prêtrise et le peuple avec un sens de l'horreur des ordonnances instituées et du respect dû à chaque titre de la loi qu'une catastrophe comme celle qui nous attend.

I. Sous cette épreuve écrasante, nous lisons d'Aaron une brève phrase, plus touchante que la description la plus élaborée : « Et Aaron se tut. Il apparaît clairement du reste de l'histoire qu'Aaron, bien qu'il ait supprimé les signes de douleur, était inquiet au cœur, et si maîtrisé et vaincu qu'il était à peine maître de ses actions. Non seulement il lui était interdit de pleurer ; il devait procéder à l'affaire d'un rituel compliqué.

Pas étonnant que, dans son agitation et sa perplexité, il ait commis des erreurs dans l'exercice de sa fonction. Moïse découvrit que le bouc avait été brûlé sans le tabernacle au lieu d'être mangé selon la loi. Il a dénoncé avec Aaron, et dans toute la gamme des Écritures, il n'y a pas de mots plus pathétiques que la réponse d'Aaron : « De telles choses me sont arrivées. Dieu semble avoir accepté l'excuse, car nous lisons que "Moïse était content".

II. Du contentement de Moïse, en tant qu'expression de l'approbation de Dieu, nous pouvons tirer ces leçons : (1) La sévérité de la douleur est acceptée comme une excuse pour un manquement au devoir. Dieu n'est pas rigide en exigeant son dû lorsque notre âme est inquiète et abattue en nous. (2) Il en va de même en cas de maladie. Nous ne devrions jamais demander comment un chrétien est mort, mais comment il a vécu. Le lit de malade est de tous les lieux le plus impropre au commencement de la religion, et c'est donc souvent le moins favorable à l'épanouissement de sa croissance.

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2021.

Références : Nombres 26:11 . Parker, vol. III., p. 349. Nombres 26 Parker, vol. III., p. 341 et vol. v., pp. 60, 61. 26- Deutéronome 1:1 . J. Monro Gibson, L'ère de la mosaïque, p.

315. Deutéronome 27:12 . Parker, vol. iv., p. 8. Deutéronome 27:18 . Ibid., p. 61. Nombres 27 Ibid., p. 2. Nombres 28:10 .

Ibid., p. 62. Nombres 31:8 . Expositor, 2e série, vol. v., p. 413 ; H. Alford, Sermons de la Chapelle de Québec, vol. III., p. 218. Nombres 31:16 . Expositor, 2e série, vol. v., p. 409. Nombres 31:37 .

Parker, vol. iv., p. 63. Nombres 32:1 . Ibid., p. 17. Nombres 32:6 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 219.

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