Proverbes 22:3

Un élément principal de la sécurité est une juste estimation du danger. Celui qui prévoit le mal se cache jusqu'à ce qu'il passe ; et celui qui se cache ainsi échappe à l'orage qui abaisse la haute témérité.

I. Dans les affaires ordinaires de la vie, il y a des maux que le prudent peut prévoir, et des lieux d'abri où il peut reposer en toute sécurité. Un disciple qui a son cœur au ciel doit se garder de s'inquiéter car ses mains sont occupées à longueur de journée par les affaires terrestres. Le travail, quand le Seigneur le nomme pour son peuple, est un mur solide construit autour d'eux pour empêcher les ennemis dangereux d'entrer.

II. Des maux se trouvent devant nous dans la région des maux de moralité pratiques que les prudents gardent à l'affût. Une forte tour de défense, d'où toutes les flèches enflammées des méchants rebondiront sans danger, est ce nom du Seigneur dans lequel se précipitent les justes. Toute la puissance du monde et de son dieu ne peut ni chasser un réfugié de cette cachette, ni lui faire du mal à l'intérieur.

III. Mais les plus grands maux sont dans le monde à venir, et seul l'œil de la foi peut les prévoir. Etre attrapé par la mort sans être prêt et placé devant le siège du jugement sans plaidoyer, puis chassé à jamais, sont des maux si grands qu'en leur présence tous les autres disparaissent comme des étoiles dans l'éclat du jour. Mais si grands qu'ils soient, les prudents peuvent prévoir, et les confiants les empêcher. Il y a un refuge, mais sa porte s'ouvre sur le temps. Si les prudents n'entrent pas maintenant, les simples frapperont en vain à la porte fermée lorsqu'ils seront passés dans l'éternité sans aucune part en Christ.

W. Arnot, Les Lois du Ciel, 2e série, p. 205.

Référence : Proverbes 22:4 . JE Vaux, Notes de Sermon, 2e série, p. 64.

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