Psaume 107:30

Ces mots nous amènent naturellement à considérer deux choses :

I. La joie d'être au repos. Il existe plusieurs sortes de repos qui peuvent en effet être des sujets de reconnaissance et de joie. Il y a le reste des ennemis à l'extérieur ; il y a le reste des passions à l'intérieur ; et il y a le repos éternel du ciel. Mais le genre de repos auquel nous pensons aujourd'hui est le repos du doute, doute surtout de ce qu'il faut croire et faire si l'on cherche à aller au ciel.

L'idée même de repos implique quelque chose sur lequel se reposer ; c'est-à-dire qu'elle implique quelque chose au-dessus et au-delà de nous-mêmes : elle prouve qu'en nous et par nous-mêmes nous ne pouvons jamais avoir de repos. Moïse, parlant aux enfants d'Israël, dit : « Vous ne ferez pas comme nous le faisons ici aujourd'hui : chacun ce qui est droit à ses propres yeux. Et pourquoi pas? « Car vous n'êtes pas venus dans le repos et dans le pays que l'Éternel, votre Dieu, vous donne.

« Nul n'a plus le droit de croire ce qu'il veut que de faire ce qu'il veut ; il n'y a qu'une chose que chacun doit faire, qui est juste, et une seule chose que chacun doit croire, qui est la vérité : et l'homme sera aussi sûrement puni pour avoir mal cru qu'il le sera pour avoir mal agi.

II. Mais comment croire ? vous demanderez. Et cela nous amène à notre deuxième tête ; à savoir, que nous devons être au repos avant de pouvoir atteindre « le havre où nous serions ». En d'autres termes, à moins que nous ne croyions correctement, nous n'entrerons jamais au ciel. Aucun homme ne peut vivre comme il le doit sans croire comme il le doit. Notre Sauveur, le Christ, l'a promis. « Si quelqu'un, dit-il, veut faire sa volonté, il saura de la doctrine si elle est de Dieu. Par conséquent, il s'ensuit qu'aucun homme qui croit mal ne peut vivre correctement.

JM Neale, Sermons sur les passages des Psaumes, p. 226.

Référence : Psaume 109:7 . JE Vaux, Notes de Sermon, p. 94.

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