Psaume 56:3

I. Remarquez comme l'occasion de la confiance se présente magnifiquement. "Quand j'ai peur, j'aurai confiance en toi." Cela plonge profondément dans les réalités de la vie. C'est quand nous avons peur que nous faisons confiance à Dieu, pas dans les moments faciles, quand les choses se passent bien avec nous. Ce principe craint d'abord et seulement ensuite la foi s'applique à tout le cercle de nos besoins, faiblesses, peines et péchés.

II. Remarquez comment est impliquée dans cette autre considération que la confiance d'un homme n'est pas le produit de circonstances extérieures, mais de ses propres résolutions fixes. « Je vais mettre ma confiance en toi. »

III. Ces mots, ou plutôt une partie d'entre eux, nous donnent une lumière vive et une belle pensée quant à l'essence et au centre le plus intime de cette foi ou confiance. Les érudits nous disent que le mot traduit ici par « confiance » a une signification graphique et picturale pour son idée racine. Il signifie littéralement s'accrocher ou tenir fermement n'importe quoi, exprimant ainsi à la fois la notion d'une bonne prise serrée et d'une union intime. C'est la foi, attachée au Christ, tournant autour de lui de toutes les vrilles de notre cœur, comme la vigne autour de son poteau, se tenant à lui par sa main, comme un homme chancelant par la main forte qui soutient.

IV. Ces deux clauses nous donnent très joliment la victoire de la foi. "En Dieu j'ai mis ma confiance, je ne crains pas." Il a confiance, et dans la force de cela il décide qu'il ne cédera pas à la peur. Le seul véritable antagoniste et rival triomphant de toute peur est la foi, et la foi seule. La vraie façon de devenir courageux est de s'appuyer sur Dieu. Cela, et cela seul, délivre de la peur par ailleurs raisonnable. La foi porte dans une main le don de la sécurité extérieure et dans l'autre celui de la paix intérieure.

A. Maclaren, Weekday Evening Addresses, p. 103.

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