UNE BONNE LEÇON D'UN MAUVAIS ROI

« Voyez mon zèle pour le Seigneur. »

2 Rois 10:16

I. Le zèle de Jéhu ! Comme nos propres efforts pour la justice sociale ou personnelle se comparent mal à cela ! — Mettez-y notre paresse, notre indifférence, notre inertie, notre négligence, face aux torts grands et criants, aux scandales indéfendables et monstrueux, aux maux graves et croissants. N'y a-t-il pas seulement trop dans la vie générale qui nous entoure qui appelle l'énergie ardente, la vigueur drastique, qui se sont manifestées — bien qu'accompagnées d'actes de criminalité impardonnable — par Jéhu ? Il y a toujours le danger de faire trop peu, de s'abriter derrière l'argument que les choses vont s'arranger si seulement on leur laisse le temps, de se persuader que les circonstances semblent pires qu'elles ne le sont réellement.

Prenez les terribles malédictions de notre civilisation anglaise moderne - l'intoxication, le jeu, le vice - ou les injustices graves et de longue date qui oppriment nombre de nos semblables - le mauvais logement, le surmenage, les salaires insuffisants - peuvent-elles être surmontées, devrions-nous essayer pour les rencontrer, avec une politique autre qu'une détermination intransigeante ?

« Quelle paix » devrait-il y avoir, en ce qui nous concerne, envers les misères et les bestialités de la débauche, envers les crimes noirs de la luxure et de la passion et de la brutalité, envers l'état des rues et des places de nos grandes villes, envers les opportunités offertes à l'autodégradation, aux tentations affichées de honte et de ruine et à l'auto-reproche à vie ? A « quelle paix », ou même à quel armistice, sommes-nous en droit de consentir, tant qu'il y a le maintien généralisé de l'une ou l'autre des formes de la méchanceté grossière, indiscutable, évidente, fatale ? « Quelle paix » est possible – est autre que non bénie et non sacrée – avec « les principautés », avec « les puissances », avec « les dirigeants mondiaux de ces ténèbres » ?

II. Le zèle de Jéhu ! Est-ce une qualité qui domine notre propre vie intérieure ? — Quelle est la mesure de son influence sur nos luttes contre nos infirmités et nos fautes personnelles — contre « le péché qui nous assaille si facilement » ? Quelle quantité d'efforts déployons-nous pour vaincre et exterminer les caractéristiques honteuses et indignes ? Faisons-nous une attaque réelle et déterminée contre le côté le plus bas de nous-mêmes, ou devons-nous nous réconcilier avec cela et le laisser plus ou moins tranquille ? Notre Sauveur a parlé avec tant de force de la nécessité d'un effort persistant et infatigable.

Il nous a dit avec tant d'insistance qu'il est possible pour les hommes de manquer le bonheur éternel en ne prenant pas assez de peine pour l'atteindre. Son enseignement est repris par l'Apôtre des Gentils. Leur ton est entendu dans les vers bien connus d'un poète moderne—

Et le péché que j'impute à chaque fantôme frustré

Est—la lampe éteinte et le rein sans ceinture.

Quels sont nos objectifs, nos espoirs, nos idéaux ? Sommes-nous souillés par l'une des « œuvres de la chair » ? Quelle énumération épouvantable ! Notre cœur est-il comme un Jezréel où règne un culte immonde ? Si c'est le cas, nous avons besoin de... ah ! combien douloureusement - pour nous occuper de nous-mêmes dans la puissance et l'esprit de Jéhu.

III. « Viens avec moi et vois mon zèle pour le Seigneur. » — Quelle forme prendrait une telle invitation dans la bouche de certains d'entre nous ? «Venez voir les misérables trucs que je lis. Venez entendre les ordures sans valeur dont je parle. Venez apprendre les banalités méprisables qui occupent mes pensées. Venez vous initier aux indélicats et aux inconvenances. Venez et ayez votre esprit souillé et souillé.

Venez et réalisez ce que c'est que d'être dépourvu de sentiment religieux, d'être sans nobles motifs, de ne pas être influencé par des ambitions honorables, d'être frivole, égoïste, rusé, avare, mondain, non céleste. 'Viens et vois'! À quoi ressembleraient nos vies si elles étaient ouvertes à l'examen public ? Mais pour Lui 'tous les désirs' sont 'connus, et de' Lui 'aucun secret n'est caché.' Pendant qu'il est encore temps, que le véritable « zèle » pour le « royaume et sa justice » de Christ fasse son œuvre en nous.

-Tour. Le député. NOUS Bowen.

Illustrations

(1)'Seulement ils ne voient pas Dieu, je sais,

Ni toute sa chevalerie,

Les saints soldats qui, ramant et ramant,

Brûlez chacun vers son point de béatitude—

Depuis, la fin de vie étant manifeste,

Il s'était frayé un chemin à travers le monde jusqu'à ça.

(2) 'Les paroles placées par Shakespeare dans la bouche de Macbeth ont été appliquées à Jéhu—

je suis dans le sang,

Entrez si loin, que devrais-je plus patauger,

Le retour était aussi fastidieux que le départ.

(3) « L'auto-tromperie et l'égoïsme de Jéhu sont beaucoup moins excusables en nous qu'ils ne l'étaient en lui ; car non seulement les exigences de Dieu nous sont exposées plus clairement, de sorte que nous sommes totalement sans excuse si nous adoptons une obéissance aussi partielle que Jéhu a tenté, mais nous avons l'exemple béni de Celui qui ne s'est jamais plu, mais en toutes circonstances considéré simplement quelle était la volonté de son Père.

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