MAITRISE DE SOI

« Si un homme lutte aussi pour les maîtrises, il n'est pourtant pas couronné, à moins qu'il ne lutte légalement. »

2 Timothée 2:5

Permettez-moi de vous demander en toute sincérité si vous vous êtes sérieusement fixé la tâche d'acquérir une maîtrise complète de chaque partie de votre être ? « Alors combattez-moi, pas comme quelqu'un qui bat l'air. »

I. St. Paul ne décrit pas ici d'efforts aléatoires . — Son image est celle d'un homme qui met son ennemi juste devant lui, lui fait face, puis, à coups bien dirigés, dirigés directement de l'épaule, l'abat. Trop de nos luttes avec soi sous ses nombreux déguisements sont futiles par manque de méthode et de franchise. Nos plans d'attaque sont souvent aussi vagues que nos aveux de contrition. Nous allons vers Dieu et lui disons que nous nous sommes égarés de ses voies comme des brebis perdues ; mais nous gardons loin de Lui la route particulière que nous avons empruntée et les pâturages interdits dont nous nous sommes nourris.

( a ) L' indirect est la mort de la prière . On ne saurait être trop explicite en mettant à nu la poitrine en présence de Celui qui voit en secret, à qui tous les cœurs sont ouverts, tous les désirs connus.

( b ) La même remarque s'applique à notre utilisation de la grâce donnée . Le plus fort des deux antagonistes peut être battu par le plus faible, s'il ne compte que sur la simple force brute. Celui qui économise ses ressources, dont les forces sont bien dirigées et savamment entretenues, se révélera le meilleur des deux.

II. Si nous voulons être « couronnés », nous devons non seulement mettre en avant la force que Dieu fournit, mais « effort légitimement » selon les règles du combat. La méthode doit être ajoutée à la cueillette et à la puissance. Considérez le soin avec lequel le concurrent se prépare à la lutte : il se soumet volontairement à une règle de vie fixe ; tant d'exercice, et à tel ou tel intervalle ; un tel régime : il se refuse tel et tel luxe, tel et tel confort de créature.

Tout est subordonné au développement de ses forces musculaires et de son endurance physique. Sa « couronne corrompue » vaut tout à ses yeux, même la chance, souvent minime, de la sécuriser. L'athlète spirituel sera-t-il surpassé par lui ?

III. La conquête de soi est l'expansion de soi . — Nous rejetons l'affirmation selon laquelle la conquête de soi est l'autorépression. C'est plutôt une auto-expansion. C'est la répression de tout ce qui est hostile à la véritable expansion de nos capacités, et par vrai nous entendons leur expansion naturelle. C'est en bloquant les canaux interdits que le courant de vie peut s'écouler plus pleinement à travers le reste. 'Celui qui vaincra héritera de toutes choses.' Au milieu d'un tel gain illimité, il n'y a pas de place pour la perte.

—Évêque A. Pearson.

Illustration

« Nous visons les maîtrises ; nous avons un prix à disputer ; nous attendons d'être couronnés à la fin du concours. Nous sommes des athlètes spirituels : nous devons nourrir nos âmes, pour ainsi dire, nous entraîner à la lutte. La couronne que nous recherchons n'est pas celle du persil ou du laurier périssant, comme celui qui a récompensé les vainqueurs des sports isthmiques. Ils reçoivent une couronne corruptible, nous un incorruptible. Quelques jours suffiront pour voir se faner leurs lauriers ; de toute éternité le nôtre sera vert.

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