CE QUE MARIE A VU A TRAVERS SES LARMES

"Mais Mary se tenait dehors au sépulcre en pleurant."

Jean 20:11

Voici la figure solitaire de Marie-Madeleine pleurant devant le tombeau à l'aube du premier jour de Pâques. Pensons à ce que Marie a vu à travers ses larmes.

I. Elle a vu la pierre roulée . — Matthieu dit que « l'ange du Seigneur est descendu du ciel et est venu, a fait rouler la pierre de la porte et s'est assis dessus ». Une pierre tombale un siège pour un ange. Quel triomphe !

II. Elle a vu la tombe vide . — Les vêtements funéraires étaient là, le doux parfum des épices s'accroche autour de la tombe creusée dans le roc, mais Jésus n'était pas là. La Résurrection était tout à fait inattendue. Marie s'attendait à trouver le Corps, car elle a apporté des épices pour compléter l'embaumement. Saint Pierre et Jean sont également surpris ( Jean 20:9 ). Oui, la tombe était vide, sauf que les péchés de tous les croyants étaient enterrés dans cette tombe.

III. Elle a vu les anges au service .

IV. Elle a vu le Seigneur vivant . — « Le Seigneur est vraiment ressuscité. « « Ressuscité » – ce mot, si nous le tenons fermement, change toutes choses, triomphe de la mort, sèche les larmes, calme le chagrin, élargit nos perspectives et fait de la terre la pépinière et le paradis. » Le Christ ressuscité est notre espérance et notre salut, et est la seule réponse divine à toutes nos peines et interrogations. Les choses merveilleuses sont vues à travers les larmes, et ne sont vues d'aucune autre manière.

Le chemin de la Croix est mouillé de larmes. Le chemin de la tombe est mouillé de larmes. Les choses les plus bénies de notre vie viennent des larmes. Puissions-nous apprendre à prier ces belles lignes de Hartley Coleridge—

'Je suis un pécheur, plein de doutes et de peurs,

Faites de moi une humble chose d'amour et de larmes.

Alors « les gouttes de deuil deviendront des arcs-en-ciel de joie ». D'autres fois pour d'autres choses, mais Pâques pour la joie.

-Tour. F.Harper.

Illustration

« Ce n'est pas trop dire de ce récit qu'il n'a pas besoin d'autre preuve de sa vérité que sa propre beauté et suggestivité. Si ce récit et les autres dans ces deux derniers chapitres du quatrième évangile ne décrivent pas des événements historiques, où dans la littérature imaginative du monde se trouvent leurs parallèles ? Comme nous les maîtrisons en détail, nous pensons qu'ils n'auraient jamais pu naître d'une invention ou d'un malentendu.

« Si », dit un prédicateur moderne, « ce n'est pas de l'histoire, j'égalerais l'histoire de Marie-Madeleine et du Seigneur le matin de la Résurrection, pour la subtilité de la caractérisation, pour la beauté exquise, pour la réticence, pour la simplicité qui va droit au cœur, contre tout ce qu'un Shakespeare ou un Dante a jamais écrit. '

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